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Description archivistique
Service central des Archives de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
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Photographies de l'hôpital Broussais

En 1883, alors que des épidémies de choléra et de typhoïde frappent la population de la capitale, l'Assistance publique ordonne la construction d'un nouvel hôpital afin d'absorber le surplus de malades. L'hôpital est élevé en quelques mois dans le quartier Plaisance (14e arrondissement) : il ouvre provisoirement sous le nom d'hôpital des Mariniers et ne fonctionne que de façon intermittente, servant de lieu de soins pour malades chroniques. Deux années plus tard, en février 1885, il est conservé définitivement et reçoit le nom de Broussais, en hommage à François Broussais (1772-1838), médecin des armées, fondateur de l'école de physiologie.
Avec le recul des épidémies, l'établissement généralise ses soins : on y traite désormais les maladies générales et chirurgicales. Les baraquements particulièrement légers font place dès 1928 à un bâtiment neuf. En juin 1936, l'administration change une fois de plus sa dénomination et lui attribue le nom d'hôpital Broussais-La Charité, en souvenir de l'établissement de la rue des Saint-Pères désaffecté l'année précédente. À vocation générale, Broussais compte, en 1998, 514 lits répartis notamment entre les services de médecine interne, de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, de cardiologie.
En 1992, cet hôpital rentre dans le programme du nouvel Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). En 2000, une partie des services y est transférée. Les services restants, soit 120 lits, sont regroupés dans le bâtiment des Mariniers et constituent le pôle Prévention et réadaptation du groupe hospitalier HEGP-Broussais. Une partie des bâtiments est cédée à la Croix-Rouge dont ils deviennent le siège national français.

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Broussais entre 1958 et 2000. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur des différents services (médecine, cardiologie, chirurgie..), la prise en charge des patients dans les services ainsi que les activités du personnel hospitalier. Quelques photographies d'évènements, comme l'inauguration du centre de cardiologie et d'allergogie, et de visites de personalités viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Charles-Foix

Le nouvel hospice des Incurables est construit à Ivry-sur-Seine par l'architecte Théodore Labrouste de 1864 à 1869, sur des terrains acquis en 1851 par l'administration de l'Assistance publique. Il a vocation à accueillir les vieillards, infirmes et indigents atteints d'affections chroniques et incurables, hommes et femmes, qui étaient jadis logés dans l'hôpital des Incurables de la rue de Sèvres à Paris. Dès mars 1869, le transfert des patientes est opéré. Elles sont bientôt rejointes par les hommes, qui avaient quitté la rue de Sèvres au début du XIXe siècle pour s'installer dans l'ancien couvent des Récollets, rue du Faubourg-Saint-Martin à Paris. L'administration attribue à la nouvelle structure le nom d'hospice d'Ivry, entériné par arrêté préfectoral du 29 octobre 1887. Doté d'une capacité totale de 2 000 lits, il ne cesse de s'agrandir, grâce notamment à la création des fondations Chemin-Delatour et Dheur. En 1912 il abrite 2 400 lits.

Renommé hôpital Charles-Foix en 1975, en mémoire du neurologue et ancien chef de service d'Ivry dans les années 1920, il conserve sa vocation d'établissement de long séjour spécialisé en gérontologie. En 1978, il se voit rattacher l'hôpital Jean-Rostand, ancienne structure privée reconvertie. Aujourd'hui l'hôpital est membre du groupe hospitalier AP-HP. Sorbonne Université, avec les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière, Rothschild, Saint-Antoine, Trousseau-La Roche-Guyon et Tenon.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital Charles-Foix dans les années 1960 à 1990. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent de la vocation gériatrique de l'établissement à travers ses différentes activités médicales et sociales. Elles sont complétées par des photographies plus anciennes datant des années 1910-1950, lorsque l'établissement n’était qu’un hospice. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Claude-Bernard

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1904 et 1985, avant son transfert porte de SaintOuen. On y voit principalement les différents bâtiments et services ainsi que le matériel médical. Les prises de vue par le Centre de l'image ont

Photographies de l'hôpital Corentin-Celton

L’hôpital Corentin-Celton situé à Issy-les-Moulineaux doit son origine à l'hospice parisien, « Les Petites maisons » fondé au XVIe siècle rue de la Chaise (7e arrondissement) qui reçoit les vieillards et les infirmes, les mendiants, les aliénés, les vénériens et les teigneux. Dès 1801, son administration relève du Conseil général des hôpitaux et hospices civils de Paris. L'établissement est transformé en maison de retraite destinée exclusivement aux couples âgés, aux veufs et veuves capables de payer une modeste pension, et prend le nom d'hospice des Ménages ou Petits-Ménages. En 1861, l'administration de l'Assistance publique décide la démolition des vieux bâtiments parisiens et la reconstruction d'un hospice dans un vaste enclos de sept hectares situé sur, le territoire de la commune d’Issy en 1863. Lors de la crue de la Seine de 1910, l'hôpital est fortement endommagé. En septembre 1914, les pensionnaires sont évacués et un service militaire médical les remplace. Grâce au matériel laissé par l'Armée, un service de chirurgie est créé en 1920, puis un service de médecine en 1932. L’hôpital est à nouveau agrandi en 1935. Par décret du 9 février 1945, il prend le nom de Corentin-Celton en mémoire de l’un de ses employés, fusillé par les Allemands au Mont-Valérien le 29 décembre 1943.

Les bâtiments de l'hôpital Corentin-Celton s’articulent autour d’une vaste cour d’honneur où se font face le pavillon d’entrée et la chapelle reliés aux longues ailes latérales par des galeries d’inspiration italienne. Aujourd’hui, l’hôpital Corentin-Celton a été entièrement rénové dans le cadre d’une restructuration de l’ensemble du quartier. Il est devenu une structure gériatrique unique en France et un des grands centres de rééducation fonctionnelle européens. Il accueille également un pôle psychiatrique de secteur et un pôle de psychiatrie universitaire. Depuis 2019, l'hôpital Corentin-Celton fait partie du groupe hospitalo-universitaire APHP. Centre - Université Paris Cité.

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital entre 1952 et 2000. On y voit principalement les bâtiments et services spécialisés à l’époque où l’hospice des Ménages devient véritablement un hôpital, la prise en charge des patients dans les services ainsi que les activités du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Fernand-Widal

Initialement installée dans les bâtiments de l'ancienne prison Saint-Lazare rue du Faubourg Saint-Denis. la Maison municipale de santé fondée par le Conseil général des hospices et hôpitaux civils de Paris en 1802 pour héberger et soigner des patients de condition modeste, déménage au 200 de la rue du Faubourg-Saint-Denis à l'occasion du percement des boulevards de Strasbourg et de Magenta sous Napoléon III. Construit par l'architecte Théodore Labrouste, l'établissement rouvre ses portes le 15 octobre 1858. Il abrite 340 lits en 1900 et atteint une capacité de 449 lits en 1948.

En 1959, l'administration de l'Assistance publique lui attribue le nom d'hôpital Fernand-Widal, en hommage au médecin découvreur du bacille de la dysenterie dont le laboratoire se trouvait dans l'hospice. Membre du groupe hospitalier Lariboisière - Fernand-Widal, l'hôpital abrite un centre antipoison, un service de médecine spécialisé en toxicologie et un service de gérontologie clinique. En 2020, à l'occasion de la réorganisation des hôpitaux de l'AP-HP, le groupe Lariboisière - Fernand-Widal intègre le GHU AP-HP. Nord Université de Paris, avec les hôpitaux Beaujon, Bichat - Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier, Robert-Debré, Saint-Louis.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital Fernand-Widal dans les années 1970 à 1990. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent des différentes activités médicales et sociales de l’établissement, particulièrement en gériatrie et toxicologie. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Georges-Clémenceau

En 1918, un sanatorium dénommé Georges-Clemenceau ouvre dans l'enceinte de l'hospice de Bicêtre. Les baraquements qui le composent sont dédiés à l'hospitalisation de militaires tuberculeux. Tandis qu'ils ferment définitivement le 5 janvier 1935, l'administration se charge de la création d'un nouvel établissement de cure, en périphérie de Paris. Elle attribue de nouveau au sanatorium encore en travaux la dénomination de Georges-Clemenceau. Il s'élève sur un terrain appartenant au domaine rural de l'Assistance publique situé à Champcueil (Essonne). Ouvert le 8 mai 1935 avec 572 lits d'hospitalisation, il se destine dans un premier temps au soin des hommes adultes atteints de tuberculose pulmonaire dont le nombre ne cesse de croître. Dès 1963, l'établissement de cure change son activité médicale et se reconvertit par étapes successives en établissement gérontologique. Le sanatorium modernisé et agrandi devient un hôpital pour malades chroniques puis se spécialise grâce aux activités médicales relevant de la médecine gériatrique, du moyen et du long séjour gériatrique et de la rééducation.
En 1998 l'hôpital Georges-Clemenceau gère 431 lits en gérontologie contre 517 lits en 1996 et 544 lits en 1960. Aujourd'hui il fait partie du GHU AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor qui regroupe cinq établissements : Henri-Mondor, Albert-Chenevier et Émile-Roux dans le département du Val-de-Marne, Dupuytren et Georges-Clemenceau dans l'Essonne. Il est spécialisé dans les affections du système nerveux et le traitement des polypathologies de la personne âgée ou le suivi en unité de soins de longue durée. Il comprend 390 lits répartis en médecine gériatrique, soins de suite et de réadaptation et soins de longue durée. Il dispose d’une unité de soins palliatifs, d’un hôpital de jour, d’un plateau technique et de consultations.
Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Georges-Clemenceau entre 1980 et 1999 lorsqu'il est devenu un véritable établissement gériatrique. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur des différents services, la prise en charge des patients dans les services ainsi que les activités du personnel hospitalier. Quelques photographies du cinquantième anniversaire de l'hôpital viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital HEGP

À la fin des années 1970, soucieuse de perpétuer une médecine de qualité, l'Assistance publique doit moderniser certains de ses hôpitaux généraux. La rénovation de structures telles que Boucicaut ou Broussais s'avère trop coûteuse et l'administration, dans son plan directeur général de 1976, choisit d'édifier un nouvel établissement dans l'ouest parisien. Cet hôpital, conçu sous la conduite de l'architecte Aymeric Zublena, s'installe sur des terrains libérés par la société Citroën dans le 15e arrondissement de Paris. D'abord nommé "Hôpital du 15e arrondissement", il reçoit fin 1992, sur proposition du maire de Paris, Jacques Chirac, la dénomination d'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). Devant contenir 857 lits, il organise son projet médical autour de l'accueil des urgences et de la prise en charge des maladies cardio-vasculaires et cancéreuses. Les services des hôpitaux Broussais, Boucicaut et Laennec y sont transférés. L'établissement, qui existe juridiquement depuis le 1er janvier 1994, entre en service en 2000. En 2020, il compte 726 lits et 83 places de jour. À partir de 2010, il appartient au groupe hospitalier universitaire Paris ouest. L’hôpital est reconnu pour ses expertises des pathologies de l’adulte, notamment dans les domaines cardiovasculaire et rénal, du cancer et de l’urgence. Il est doté de plateaux techniques complets et performants d’imagerie, de radiologie interventionnelle et de biologie. Son infrastructure est moderne et novatrice. Depuis 2019, il fait partie du groupe hospitalier universitaire AP-HP. Centre-Université de Paris.

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1990 et 2003. Les prises de vue ont été réalisées par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Henri-Mondor

Situé à Créteil, dans le Val-de-Marne, l'hôpital universitaire Henri-Mondor a été conçu par les architectes Jean-Maurice Lafont et Jacques-Henri Riedberger. Les travaux de construction démarrent en février 1966 et s’achèvent au printemps 1969, permettant l’accueil des premiers patients à partir du mois d’avril. Il reçoit le nom d’Henri-Mondor en 1968, avant même la fin des travaux. C'est un hôpital-bloc, assez caractéristique des choix architecturaux de l'époque, par opposition aux hôpitaux pavillonnaires. En 1970, il fusionne avec l'autre hôpital de Créteil, Albert-Chenevier, construit lui aussi par l’Assistance publique en 1954. Les deux structures formant le groupe hospitalier Henri-Mondor - Albert-Chenevier, se complètent parfaitement grâce à une vaste gamme d'unités médicales et chirurgicales jusqu'à ce que chacune retrouve son autonomie en 1990.

Aujourd’hui, l’hôpital universitaire Henri-Mondor AP-HP est un établissement hospitalier universitaire chirurgical et médical de référence. Grâce à ses 4 500 professionnels et plus de 800 lits, il accueille chaque année 34 000 patients en hospitalisation complète et 64 000 en ambulatoire et allie l’expertise d’un hôpital universitaire à une mission de proximité, de recours et d’expertise sur le territoire est francilien. Il est siège du SAMU 94 et premier centre d’urgence du Val-de-Marne avec plus de 80 000 prises en charges annuelles, soutenu par 9 permanences de soins labellisées par l’Agence régionale de santé (orthopédie, urologie, digestif, neuroradiologie, neurochirurgie, incluant grande garde, imagerie interventionnelle, trauma center, dermatologie, médecine bucco-dentaire). Il compte in situ huit centres de références maladies rares et onze de compétences tous rassemblés au sein de la plateforme d’expertise maladies rares du grand Paris est. Il fait partie du GHU AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor qui regroupe les hôpitaux Henri-Mondor, Albert-Chenevier et Émile-Roux dans le département du Val-de-Marne, Dupuytren et Georges-Clemenceau dans celui de l’Essonne.

Les photographies décrites ici montrent l'hôpital Henri-Mondor de sa construction dans les années 1960 à 2001. Les photographies représentent principalement les bâtiments, ainsi que l'aménagement intérieur des différents services. Elles sont complétées par des photographies témoignant des activités médicales et hospitalières de l'établissement, ainsi que des visites de personnalités.
Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l'image puis par les photographes de la direction de la communication de l'AP-HP.

Photographies de l'hôpital Hérold

Ce versement est constitué de photographies en noir et blanc et en couleur de l'hôpital Hérold. Les photographies représentent principalement les bâtiments constituant l'hôpital à diverses périodes. S'y ajoutent quelques photographies de services, d'équip

Photographies de l'hôpital Jean-Rostand

En 1976, l'Assistance publique est sollicitée par le ministre de la Santé, le préfet du Val-de-Marne et le maire d'Ivry-sur-Seine, pour reprendre le centre hospitalier privé d'Ivry (CHPI), construit en 1974 et mis en liquidation judiciaire. Baptisé hôpital Jean-Rostand, le nouvel hôpital public ouvre ses portes en 1978 dans les locaux du CHPI rénovés. Administré par le directeur de l'hôpital Charles-Foix, il possède alors trois secteurs d'activité indépendants : un service de chirurgie générale, une antenne de gynécologie-obstétrique et une antenne d'arithmologie cardiaque rattachée à la Pitié-Salpêtrière. L'hôpital Jean-Rostand a fermé ses portes en 2009.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital à la fin des années 1970 lorsqu'il est repris par l'AP-HP, jusque 1995. On y voit les différents bâtiments ainsi que les activités de soin proposées par l'établissement.

Photographies de l'hôpital Jean-Verdier

L'ensemble de photographies décrites dans cet instrument de recherche illustre la construction de l'hôpital dans les années 1970, l'évolution des bâtiments et du site, l'aménagement intérieur, l'équipement matériel ainsi que la prise en charge des patient

Photographies de l'hôpital Lariboisière

La décision de créer un nouvel établissement général à Paris appelé hôpital du Nord date de l'année 1839. Édifié de 1846 à 1854 selon les plans de l'architecte Gauthier sur un terrain acheté par la ville de Paris en 1818, il se situe exactement à l'emplacement de la léproserie appelée enclos Saint-Lazare. Avant même qu'il soit construit, l'hôpital du Nord reçoit dès 1841 le nom d'hôpital Louis-Philippe. Après la révolution de 1848 il est rebaptisé hôpital de la République. Redevenu l'hôpital du Nord en 1852, l'administration lui attribue finalement en 1853 le nom d'hôpital Lariboisière en souvenir des libéralités de la comtesse Élisa de Lariboisière. Née le 22 janvier 1794 à Paris, fille d'Antoine Roy, ministre des Finances à la Restauration, et épouse du comte de Lariboisière, fils du général d'Empire, elle s'était signalée de son vivant par ses libéralités. À son décès survenu le 27 décembre 1851, elle lègue par testament la plus grande partie de sa fortune pour la fondation d'un hôpital à Paris.
L'hôpital, alors l'un des plus beaux de Paris, est aussi très novateur en termes d'architecture : c'est en effet le premier site de type pavillonnaire construit en France, inspiré des idées développées par Jacques Tenon à la fin du siècle précédent. Il accueille ses premiers patients le 13 mars 1854. On le surnomme rapidement le Versailles du pauvre, car fréquenté en grande partie par la population défavorisée des quartiers avoisinants, dont les affections médicales banales sont souvent liées à l'alcoolisme ou aux grandes endémies. La création en 1905 d'une maternité lui permet d'accroitre sa capacité et de diversifier ses fonctions. Aujourd'hui, l'hôpital dispose de tous les services nécessaires à l'accueil des malades, aux investigations et aux traitements les plus diversifiés, y compris un service d'accueil des urgences, quelle qu'en soit la nature. En outre, les services constituent des ensembles permettant une prise en charge complète des patients : médicale, chirurgicale, en explorations ou en activités interventionnelles pour les maladies neurologiques, cardiologiques, hépato-gastro-entérologiques, gynéco-obstétricales ou encore de l'appareil locomoteur. Enfin, des activités très spécialisées s'y sont développées, principalement autour des atteintes vasculaires.
À la fin du XXe siècle, l'hôpital Lariboisière forme avec les hôpitaux voisins Fernand-Widal et Saint-Lazare un groupe hospitalier. C'est à Lariboisière que sont transférés les malades de Saint-Lazare à la fermeture de l'établissement en 1998. Depuis la grande réorganisation de 2020, l'ensemble Lariboisière-Fernand-Widal fait partie du groupe AP-HP. Nord - Université de Paris, avec les hôpitaux Beaujon, Bichat-Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier, Robert-Debré, Saint-Louis, l'EHPAD Adélaïde-Hautval (jusqu'à fin 2021) et, depuis le 1er janvier 20025, l'hôpital Villemin-Paul-Doumer. Un projet de restructuration du centre hospitalier est en cours, prévoyant la construction de nouveaux bâtiments destinés aux activités hospitalières et médicotechniques, et la rénovation des anciens, réservés aux activités ambulatoires, de recherche ou tertiaires. Lancés en 2019, ils doivent se poursuivre jusqu'en 2027 et entraîner la vente des terrains situés à l'ouest de la parcelle pour en faire des logements, finançant ainsi le projet, et le transfert sur le site de la plupart des activités de l'hôpital Fernand-Widal. L'établissement est en partie protégé au titre des Monuments historiques.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital Lariboisière de 1953 à 2002. On y voit principalement les bâtiments constituant l'hôpital, l'aménagement intérieur des différents services ainsi que la prise en charge des patients. Quelques photographies des activités du personnel hospitalier ainsi que d'évènements (inauguration de nouveau service, visites de personnalités, ...) viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Paul-Brousse

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1965 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que le personnel de l'hôpital dans le cadre de ses activités. Les prises de vue ont été réalisées pa

Photographies de l'hôpital Raymond-Poincaré

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital entre 1950 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que la prise en charge des patients dans les différents services. Les prises de vue ont été réalisée

Photographies de l'hôpital René-Muret-Bigottini

L’hôpital René-Muret est situé à Sevran, en Seine-Saint-Denis (93). Fondé en 1967, il porte le nom de René Muret, administrateur de l’Assistance publique, directeur de l’hôpital Saint-Louis.

L'arrêté ministériel du 20 août 1970 décide le rattachement de la maison de retraite Bigottini, fondée en 1903 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à l'hôpital René-Muret. Les deux établissements bien que topographiquement séparés sont ainsi administrativement liés sous la dénomination d'hôpital René-Muret - Bigottini.

L’hôpital exerce une triple mission de soins, de recherche et d’enseignement. Il offre aux patients un parcours complet en gériatrie avec des unités de court séjour gériatrique, géronto-psychiatrie, soins de suite et de réadaptation (SSR), soins de longue durée (SLD). Des SSR spécialisés proposent un suivi dans deux autres spécialités : addictologie et nutrition-obésité. Surtout connu pour son offre gériatrique, l’hôpital René-Muret dispose également d’une policlinique avec des consultations pluridisciplinaires, un plateau d’imagerie médicale conventionnelle ouverte sur la ville et un hôpital de jour. Une unité de médecine palliative entièrement rénovée, avec des lieux spécifiques et bien adaptés accompagne les patients qui le nécessitent dans le maintien ou l’amélioration de leur qualité de vie. Il constitue avec l’hôpital Avicenne de Bobigny, Jean-Verdier de Bondy, le groupe hospitalier AP-HP.Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis (HUPSSD).

Les photographies décrites ici, représentent d'une part la construction de l'hôpital René-Muret à partir de 1966, son organisation spatiale et l'aménagement intérieur des services, ainsi que la prise en charge des patients et le personnel hospitalier dans le cadre de leurs activités, d'autre part les bâtiments de Bigottini.

Fondé à Sevran en Seine-Saint-Denis (93) en 1967, l’hôpital René-Muret emprunte son nom à un ancien administrateur de l’Assistance publique, directeur de l’hôpital Saint-Louis. En août 1970, on lui rattache la maison de retraite Bigottini, fondée en 1903 à Aulnay-sous-Bois (arrêté ministériel du 20 août 1970). Les deux établissements, bien que topographiquement séparés, sont désormais administrativement liés sous la dénomination d'hôpital René-Muret - Bigottini.

L’hôpital exerce une triple mission de soins, de recherche et d’enseignement. Il offre aux patients un parcours complet en gériatrie avec des unités de court séjour, de géronto-psychiatrie, de soins de suite et de réadaptation (SSR) et de soins de longue durée (SLD). Des SSR spécialisés proposent en outre un suivi en addictologie et nutrition-obésité. Surtout connu pour son offre gériatrique, l’hôpital René-Muret dispose également d’une policlinique avec des consultations pluridisciplinaires, un plateau d’imagerie médicale conventionnelle ouverte sur la ville et un hôpital de jour. Une unité de médecine palliative entièrement rénovée, avec des lieux spécifiques et bien adaptés, accompagne les patients qui le nécessitent dans le maintien ou l’amélioration de leur qualité de vie. Depuis juillet 2019, René-Muret - Bigottini forme avec les hôpitaux Avicenne de Bobigny et Jean-Verdier de Bondy le groupe hospitalier AP-HP. Hôpitaux universitaires Paris Seine-Saint-Denis.

Les photographies décrites ici représentent d'une part la construction de l'hôpital René-Muret à partir de 1966, son organisation spatiale et l'aménagement intérieur des services, ainsi que la prise en charge des patients et le personnel hospitalier dans le cadre de ses activités, et d'autre part les bâtiments de Bigottini.

Photographies de l'hôpital Robert-Debré

L’hôpital Robert-Debré est le produit d’un vaste plan de restructuration de la pédiatrie du nord et de l’est de Paris. Il est né de la fusion de deux hôpitaux d’enfants situés au nord de Paris : Hérold (19e arrondissement) et Bretonneau (18e arrondissement), ouverts en 1901. En raison de la vétuté des bâtiments et des installations médico-techniques, l’Assistance publique décide en 1974 de construire un nouvel hôpital regroupant ces deux établissements. Un concours d’architecture est lancé en mai 1980 et aboutit au choix du projet de l’architecte Pierre Riboulet. Rompant avec la tradition des hôpitaux « barres » ou « tours », Pierre Riboulet tire parti au maximum de la forte dénivellation du terrain d’origine pour intégrer l’hôpital sur la colline. La composition en étages permet la séparation des fonctions des différents services hospitaliers. Le bâtiment principal en arc de cercle abritant l’hospitalisation est protégé du périphérique par un second bâtiment-écran où se trouvent laboratoires et bureaux médicaux. L’ouverture sur la ville constitue également une des grandes innovations du projet avec une longue galerie panoramique portant le nom de « rue hospitalière », un jardin d’hiver intérieur, des terrasses ; près de 7 500 m² de terrasses-jardins sont plantées.
Inauguré le 21 mars 1988, l’hôpital reçoit le nom de Robert Debré (1882-1978) en hommage au pédiatre, grande figure de la médecine française du XXe siècle. Il est mis en service le 2 mai suivant. Son programme médical offre pour la première fois en France un ensemble de disciplines coordonnées autour de la prise en charge de la mère et de l’enfant. Par ailleurs, ce programme fait une large part à l’activité d’hôpital de jour, que ce soit dans le domaine de la médecine ou dans celui de la chirurgie ambulatoire. Le plateau technique regroupe plusieurs blocs opératoires, un important secteur d’imagerie médicale et d’explorations fonctionnelles et des laboratoires couvrant la quasi-totalité des disciplines biologiques. Dans le domaine de l’accueil, une maison de l’Enfant est ouverte en 1989, et une maison des Parents l’année suivante. En 2000, une maison de l’Adolescent est créée. L’espace Ad’Venir dédié à la transition vers les soins adultes a été inauguré en 2019.
Depuis 2019, l’hôpital Robert-Debré fait partie du groupe hospitalo-universitaire APHP. Nord – Université Paris Cité avec les hôpitaux Louis-Mourier, Beaujon, Bichat-Claude-Bernard, Bretonneau, Lariboisière, Fernand-Widal et Saint-Louis.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital Robert-Debré depuis sa construction dans les années 1970 jusqu'en 2003. Elles représentent principalement les bâtiments, la prise en charge des patients ainsi que les activités hospitalières. Quelques photographies de l'inauguration de l'hôpital et de visites de personnalités viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Rothschild

Créée grâce aux libéralités de James de Rothschild, la fondation Rothschild également appelée hôpital israélite ouvre le 25 mai 1852 rue de Picpus dans le 12e arrondissement de Paris. Initialement composé d'un hôpital et d'une maison de retraite pour septuagénaires, l'établissement reçoit les malades et les vieillards pauvres de confession israélite de la circonscription consistoriale de Paris. Soutenue exclusivement par les dons de particuliers israélites, la maison de secours compte près de 50 lits à son ouverture, puis 112 en 1872. Bientôt devenu trop petit pour abriter les malades qui souhaitent bénéficier gratuitement des soins, l'établissement reçoit des fonds supplémentaires destinés à l'élévation d'autres bâtiments rue Picpus.

À l'initiative du baron Edmond de Rothschild, l'établissement est intégralement reconstruit sous la conduite de l'architecte Bechmann de 1912 à 1914. Le nouvel hôpital Rothschild situé rue Santerre ouvre ses portes au cours de l'année 1914, à quelques mètres de l'ancien Rothschild, dorénavant consacré à l'accueil des vieillards. Devenu hôpital auxiliaire militaire pendant la Première Guerre mondiale, Rothschild est remis à la disposition de la fondation en 1919. Transformé en lieu de détention pour les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital revient en 1945 à sa destination précédente. En 1952 il gère 350 lits répartis entre les services de médecine, de chirurgie, de maternité et d'urologie. La fondation Rothschild ne se limite pas à un hôpital ; elle s'apparente à un véritable ensemble social composé de cinq structures :

  • l'hôpital de 1852 rue Picpus ; agrandi et reconstruit en 1914 rue Santerre,
  • l'hospice de 1852 installé rue Picpus dans le bâtiment qu'il partage avec l'hôpital ; dès 1919, il occupe seul cette maison ,
  • l'orphelinat fondé en 1874 rue Lamblardie ,
  • le sanatorium créé en 1926 à Hauteville dans l'Ain ,
  • la maison de convalescence à Chantilly.

Devenue trop lourde à gérer et devant faire face à un plan de rénovation et de reconstruction, l'œuvre Rothschild n'a d'autre solution que de se tourner vers un administrateur public. Le 1er janvier 1954, après plus d'un siècle de gestion privée, le baron Guy de Rothschild, descendant du fondateur, décide le rattachement de l'hôpital à l'Assistance publique en échange d'un franc symbolique. Depuis son entrée dans le domaine de cette dernière, l'établissement a subi de nombreux agrandissements, transformations et rénovations. À dominante chirurgicale, il gère 308 lits en 1998 contre 369 en 1996. Il est, depuis 2010, spécialisé en gériatrie, médecine physique et réadaptation ainsi que dans les différentes branches de l'odontologie, notamment la parodontologie et la chirurgie implantaire. Il assure les fonctions de soins, de recherche et d'enseignement dans un cadre architectural et technique résolument innovant. Aujourd'hui, l'hôpital Rothschild fait partie du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Sorbonne Université.

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Rothschild entre 1962 et 2001. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur, ainsi que les différentes activités de prise en charge des patients dans les services et celles du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Saint-Lazare

L'hôpital Saint-Lazare se situe à l'emplacement de l'ancienne léproserie Saint-Ladre ou Saint-Lazare fondée au XIIe siècle par les frères hospitaliers du même nom. Cet établissement, voué au soin des lépreux, est confié dans la première moitié du XVIIe siècle à Vincent de Paul et à la congrégation de la Mission. L'établissement reçoit des prêtres venus se former à l'évangélisation des campagnes, des ecclésiastiques souhaitant faire retraite, mais aussi des aliénés et des délinquants. Il est à la fois maison religieuse, maison d'aliénés, maison d'arrêt et maison de correction. Transformé en prison à la Révolution, il revient au département de la Seine en avril 1811. L'ancien bâtiment, rasé vers 1824, est reconstruit par l'architecte Baltard. Il devient une infirmerie pour les femmes atteintes de maux vénériens : c'est l'Infirmerie spéciale créée en 1834. La maison de Saint-Lazare fonctionne comme lieu de traitement pour femmes jusqu'en 1955. Au regard de la nette diminution de la morbidité vénérienne, la préfecture de police de Paris, administratrice de l'hôpital, décide de céder une partie de ses lits à l'Assistance publique. En 1955, Saint-Lazare abrite au profit de l'hôpital Lariboisière un service de désencombrement de 240 lits.

Le 1er janvier 1961, la préfecture cesse d'administrer l'hôpital. L'intégralité des services dépend désormais de l'Assistance publique. Devenu membre du groupe hospitalier Lariboisière – Fernand-Widal – Saint-Lazare, l'hôpital possède une capacité d'hospitalisation de 276 lits en 1962, 115 en 1985 et 55 en 1998. À la fin de l'année 1998, le service hépato-gastro-entérologie est transféré à Lariboisière, tandis que les bâtiments sont restitués à la ville de Paris qui en est propriétaire.

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital et les différents services le composant lorsqu'il est entièrement administré par l'AP-HP, de 1961 jusqu'au début des années 1990, au moment où ses fonctions médicales cessent progressivement pour aboutir à sa fermeture.

Photographies de l'hôpital San Salvadour

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital principalement dans les années 1990 à 2002. On y voit les différents bâtiments et le parc ainsi que les activités de soin ou la vie de l'établissement.

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