Bibliothèque nationale de France - Département des estampes et de la photographie

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Bibliothèque nationale de France - Département des estampes et de la photographie

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  • BnF

Autre(s) forme(s) du nom

  • Bibliothèque Musée Richelieu

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  • Bibliothèque

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58 rue de Richelieu
Paris
Île-de-France
75001
France

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+33 (0)1 53 79 83 80 (salle de lecture)

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Description

Historique

La collection de photographies de la Bibliothèque nationale de France est principalement conservée par son département des Estampes et de la Photographie, mais d’autres départements (Manuscrits, Arts du spectacle, Bibliothèque/Musée de l'Opéra) conservent également des photographies liées à leur spécialités respectives.

Par un don datant de 1849, le Cabinet des Estampes intègre pour la première fois de la photographie dans ses collections, dans le sillage des œuvres de graveurs et dessinateurs qui y sont collectionnées depuis le XVIIe siècle. S’en suivra un premier dépôt légal effectif de photographie le 6 septembre 1851. La photographie est donc présente à la Bibliothèque nationale bien avant qu’une loi – en 1943 - ne déclare officiellement l’extension du Dépôt légal à ce médium. Dès sa mise en place, ce dispositif d’enrichissement a permis l'entrée de centaines de milliers d'épreuves produites et diffusées en France par des photographes professionnels. Il se complète d’acquisitions onéreuses, amorcées dès 1853, ainsi que de dons de photographes (dès 1849) et de collectionneurs. Le département inaugure une véritable politique d'enrichissements après la seconde guerre mondiale. Il s’agit de combler des lacunes pour la période antérieure. Exposée chaque année, de 1946 à 1961, au sein du Salon national de la photographie, la création contemporaine entre dès lors régulièrement dans les collections mais sa collecte se systématise tout en s’internationalisant avec la création d’un poste dédié à la « photographie vivante » en 1968.

D’abord surtout accueillie comme document et classée par thèmes, la photographie se voit organisée par auteurs et par typologie de supports à partir de la fin des années 1930. Sa reconnaissance est entérinée, dans les années 1970, par le changement de nom du Cabinet des Estampes qui devient département des Estampes et de la photographie. Depuis lors, les activités de collecte et d’accueil de public se poursuivent, assorties d’une politique de numérisation menée intensivement depuis 2006 et d’une mise en valeur régulière des collections par le biais d’expositions monographiques et thématiques régulières et de nombreux prêts en France et à l’étranger. En 2022, après 12 ans de travaux, le département des Estampes et de la photographie retrouve sa salle historique conçue dans les années trente par l’architecte Roux-Spitz : cette salle est désormais partagée avec le département des Cartes et plans, la Société de Géographie et la Société française de Photographie (SFP).

Contexte géographique et culturel

De la naissance de la photographie jusqu’à nos jours.
Toutes zones géographiques avec une forte représentation de la production française du fait du Dépôt légal.

Textes de référence

  • Sylvie Aubenas, « Visages d’une collection. La photographie du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie », in Sylvie Aubenas et Anne Biroleau-Lemagny (dir.), Portraits/Visages (1853-2003), Paris, BnF, 2003.
  • Sylvie Aubenas, « ‘Magique circonstancielle’. Le fonds de photographies du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie de la BnF », Etudes photographiques, n°16, 2005, pp. 210-221.
  • Michel Melot, « Le «’prodigieux amas’ du département des Estampes et de la photographie de la BnF », Nouvelles de l’estampe, n°209-210, 2006, p. 13
  • Lise Devreux et Philippe Mezzasalma (dir.), Le Guide des sources pour l’histoire de la presse, Paris, BnF, 2011
  • Sylvie Aubenas et Marc Pagneux (dir.), La photographie en 100 chefs-d'oeuvre, Paris, BnF, 2012
  • Véronique Figini-Véron, L’Etat et le patrimoine photographique. Des collectes aléatoires aux politiques spécifiques : les enrichissements des collections publiques et leur rôle dans la valorisation du statut de la photographie. France, seconde moitié du XXe siècle, thèse de doctorat : hist., F. Denoyelle (dir.), Université Paris I, 2013.
  • Dominique Versavel, « A l’épreuve du nombre. Enjeux et pratiques du traitement de la photographie argentique à la Bibliothèque nationale de France », Transbordeur, n°3, 2019, pp.112-123
  • Sylvie Aubenas, Héloïse Conésa, Flora Triebel et Dominique Versavel (dir.), Noir et blanc : une esthétique de la photographie. Collections de la Bibliothèque nationale de France, Paris, RMN/BnF, 2020
  • Dominique Versavel, « La Photographie couleur de la seconde moitié du XXe siècle dans les collections de la BnF : une histoire nuancée », dans Lilian Froger (dir.), 1976-1986. Une décennie de photographie couleur, Aurillac, Musées d’Aurillac/ Lienart, 2021, pp. 26-35.

Structure administrative

Le département des Estampes et de la photographie est rattaché à la Direction des collections de la BnF.
Les collections de photographies y relèvent du service de la photographie, lui-même composé de trois secteurs : la photographie ancienne (jusque 1914-1918), la photographie moderne (jusqu’aux années 1970) et la photographie contemporaine.

Gestion des archives courantes et intermédiaires et politiques de collecte

La politique d’enrichissement des collections photographiques du département des Estampes et de la photographie se fait aussi bien dans le domaine contemporain que dans le champ historique et patrimonial.
Elle se fait au moyen du Dépôt légal pour le contemporain.
Selon ce principe, le département des Estampes et photographie de la BnF a pour mission de collecter, conserver et mettre à disposition du public toute la variété des images multiples (estampes et gravures, affiches, photographie, cartes postales et divers supports d’imagerie) produites en nombre et rendues publiques sur le territoire ou par des ressortissants nationaux.
Le Dépôt légal, qui concerne officiellement la photographie depuis 1943, reste en vigueur aujourd’hui et son application aux productions numériques natives est en cours d’instruction.
S’y adjoint également le Dépôt légal des sites internet qui témoigne depuis les années 2000 de l’usage des photographies en ligne.

En complément du Dépôt légal, le département reçoit de nombreuses donations de la part des auteurs, de leurs familles ou de collectionneurs.

Enfin, une politique d’acquisitions ciblées permet de combler certaines lacunes des fonds patrimoniaux et récents (zones géographiques ou usages moins représentés), à l’inverse, de compléter les œuvres d’auteurs importants, d’approfondir certains axes forts (liens avec la littérature et l’édition, portraits d’artistes…) et, enfin, d’ouvrir les collections à de nouveaux champs et aspects de la production contemporaine.

Histoire du bâtiment

Fonds et collections

Il s’agit d’une des collections de photographies les plus anciennes et les plus variées au monde. Le fonds, riche aujourd'hui de 7 à 8 millions de phototypes comprend tous les sortes de supports et de procédés, depuis le daguerréotype jusqu'au tirage numérique jet d’encre.
Sa richesse tient également à la présence de très nombreuses signatures : on compte plus de 5000 auteurs anciens et près de 6000 auteurs photographes modernes et contemporains ; elle vient aussi de la variété des usages représentés (presse, mode, publicité, recherche artistique, architecture, sciences, pratiques vernaculaires …).

Aux côté de choix représentatifs de tirages originaux, d’albums ou de portfolios relatant le parcours créatif de photographes, français ou étrangers, des origines jusqu’à nos jours, le département conserve des corpus iconographiques importants, entrés à partir de la seconde moitié du XXe siècle : des collections (Cromer, Sirot, Coursaget, Gilles), des fonds d’ateliers et de studios (Nadar, Poitevin, Disdéri, Reutlinger, Otto et Pirou, Séeberger, Georges Viollon, David Arielli, Bernard Rouget, Rogi André, Annette Léna, Yvette Troispoux), des fonds d'agences de presse (Rol , Meurisse, Mondial, SAFARA, Alliance Photo, Atlantic Press), des fonds iconographiques de journaux (L’Humanité-Ce Soir, Le Journal- L'Aurore), des photothèques documentaires associatives ou institutionnelles (Touring-Club de France, Documentation française), des correspondances et bibliothèques de photographes (Maurice Tabard, Ilse Bing, Jacques-Henri Lartigue, Nicolas N. Yantchevsky), des archives de commandes publiques (mission de la DATAR et, prochainement, Grande Commande « Radioscopie de la France » de 2022).

Aux photographies à proprement parler s’ajoutent également de très importantes collections de livres de photographie et d’imprimés concernant l’histoire du médium, de même qu’un ensemble considérable de documents, souvent rares et éphémères (cartons d’invitation, publicités, livrets…) sur les photographes ou les organismes de production et de diffusion de l’image photographique.

Instruments de recherche, guides et publications

Accès et services

Heures d'ouverture

Salle de lecture des départements du site Richelieu, ouvertes le lundi de 14h à 19h, du mardi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 10h à 18h

Conditions d'accès et d'utilisation

Etudiants à partir du Master, chercheurs ou particuliers pour des recherches ponctuelles

Accessibilité

Services d'aide à la recherche

oui

Services de reproduction

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