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907 rue du Professeur Blayac
Montpellier, Occitanie
FR 34080
Archives départementales de l'Hérault
En 1718, l'administration de l'Intendance alors trop à l'étroit dans l'hôtel d'Audessan, rue de la Vieille Intendance, s'installe dans l'hôtel dit « de la comtesse de Ganges » pour y demeurer jusqu'à la Révolution. En l'an VIII, l'administration préfectorale y prend place.
Le 24 juin 1845, le projet d'agrandissement de la préfecture de l'Hérault par le préfet Roulleaux-Dugage, confié à l'architecte Charles Abric, est approuvé. Quand tout est achevé, on s'aperçoit qu'on a oublié l'emplacement destiné aux archives.
Ce n'est qu'en 1855 que le projet d'un bâtiment spécifique au dépôt des archives prend forme. À cette date, le Conseil général exprime le vœu que cet édifice soit construit rue de la Vieille Intendance, mais ce projet ne verra jamais le jour et le 1er janvier 1858, un bail à loyer est passé entre le préfet de l'Hérault agissant au nom du département et Alexandre Galavielle, conseiller à la cour impériale et propriétaire à Montpellier. Ce dernier loue au département pour y établir le dépôt des archives, une partie de son hôtel particulier, rue Fournarié (proche de la préfecture). Le bail est établi pour 18 ans.
En 1862, un projet d'agrandissement de la préfecture dressé par l'architecte départemental Bésiné doit intégrer le service des Archives départementales. Mais « les constructions achevées, il ne restera rien du projet primitif », nous précise l'archiviste Louis Lacour de la Pijardière, le 13 novembre 1871.
Enfin, en 1875, le département se préoccupe de la translation de ses archives dans un nouveau local qu'il fait construire dans les jardins de la préfecture. Rapport et devis sont confiés à l'architecte Bésiné.
En 1910, l'État vend au département les bâtiments de l'ancien couvent des Récollets nationalisé en 1905, pour lui permettre d'y installer ses archives dès lors trop à l'étroit dans les services de la préfecture.
Les Récollets, branche des Franciscains réformés, dite de l'Observance, avaient été introduits à Montpellier par Louis XIII après le siège de 1622 qui vit la reddition des forces protestantes.
En 1663, l'évêque François Bosquet avait autorisé leur installation près du portail de Villefranche, sur un terrain donné par un conseiller à la Cour des comptes. La construction du couvent fut menée entre 1664 et 1666. La façade de la chapelle, d'une belle facture classique, est achevée en 1738. En 1790, l'ordre des Récollets est supprimé, leurs biens sont saisis et vendus.
L'administration se réserve l'usage du bâtiment qui sert d'annexe à la prison de Montpellier, l'église de magasin. Le projet grandiose d'installation d'un hôpital militaire ne verra jamais le jour.
Les bâtiments se dégradent jusqu'au 15 avril 1805, date à laquelle ils sont mis à disposition du diocèse de Montpellier pour abriter le Grand Séminaire qui s'y installe en 1807 après restauration. Dans la tribune est aménagé un appartement où résidait l'évêque lorsqu'il venait. Entre temps, l'église est érigée en paroisse sous le vocable de Saint-François.
En 1905, la loi de séparation des Églises et de l'État nationalise les biens de l'Église. En 1910, le département de l'Hérault devenu propriétaire y installe les Archives. Le parloir, les appartements sont transformés en bureaux, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et les couloirs abritent les documents. Une des salles de la chapelle abrite la bibliothèque des Archives, une autre les bureaux des conservateurs.
En 1974, le plancher du couvent (cellules de l'étage) s'effondre sous le poids et l'entassement des masses de papier produites par les administrations. Face à ce danger, le département décide de faire construire sur le même site un dépôt neuf conforme aux normes archivistiques de protection et de conservation des documents. Les bâtiments conventuels sont démolis. Seule une partie du jardin, réduit cependant, et la chapelle échappent à la destruction.
Le nouveau bâtiment ouvre ses portes en 1979 et est inauguré en 1980. Les nouveaux locaux sont équipés de 35 km de rayonnages, d'une salle de conférences, de locaux pour le service éducatif.
Les archives sont réparties sur six niveaux (le septième abritant salles de lecture et bureaux). Chaque niveau comprend trois magasins, rayonnés d'étagères métalliques, sous alarmes (incendie et intrusion). La température et l'hygrométrie y sont surveillées, mais ne sont pas aux normes.
La place se raréfiant, la logique de stockage par série thématique est parfois bousculée, d'où la nécessité d'une gestion informatisée de l'occupation de l'espace : chaque document a une adresse pour permettre de le retrouver et de le communiquer rapidement aux chercheurs. La chapelle continue d'abriter les versements contemporains.
En 2012, les Archives déménagent pour un nouveau bâtiment situé en périphérie de Montpellier, Pierresvives. La « Cité des savoirs et du sport pour tous », conçue par l'architecte Zaha Hadid, se veut le lieu de convergence de publics aux attentes diverses, et rassemble trois missions majeures du Département : la mémoire avec les Archives départementales, la lecture publique avec la Médiathèque départementale et le sport pour tous avec Hérault Sport. Le bâtiment est doté d'une capacité potentielle de 60 kilomètres linéaires d'archives, de deux salles de lecture, de services mutualisés (amphithéâtre, galerie d'exposition) avec les autres entités hébergées.
Les Archives départementales, outre leur mission de conservation des archives publiques, assurent aussi la conservation d'archives d'origine privée. Introduite dans le cadre de classement des Archives départementales par la circulaire AD 64-10 du 2 mars 1964, la série Fi ( « Fi »pour « figurés ») est réservée aux documents figurés d'origine privée entrés par voie extraordinaire.
La circulaire AD n°98-8 du 18 décembre 1998 portant « instruction sur le classement et la cotation des archives dans les services d'archives départementales » confirme que la série Fi regroupe les « documents figurés et assimilés entrés par voie extraordinaire », c'est-à-dire, par voie de don, dépôt, achat, legs ou dation, et précise ce qu'on entend par « documents figurés et assimilés » :
Sous réserve que ces documents, ces fonds et ces collections soient d'origine privée, la cotation Fi s'applique :
Les fonds d'origine privée contenant des documents figurés mais également des documents écrits sont classés en série J.
La série Fi est constituée par autant de sous-séries que de fonds figurés d'origine privée conservés, numérotées selon l'ordre d'entrée des fonds aux Archives départementales.
Les Archives départementales de l’Hérault conservent des documents liés à la justification des droits des personnes et deviennent par la suite matériaux pour écrire l’histoire.
Circulaire AD98-8 du 18 décembre 1998 : instruction sur le classement et la cotation des archives dans les services d’archives départementales.
ISAD (G) : Norme générale et internationale de description archivistique, Conseil international des Archives, deuxième édition, Stockholm, Suède, 19-22 septembre 1999.
AFNOR Z 44-077 : (septembre 1997) Document - Catalogage de l’image fixe - rédaction de la description bibliographique.
AFNOR Z44-067 : (septembre 1991) Documentation - Catalogage des documents cartographiques - Rédaction de la description bibliographique.
Les Archives départementales de l’Hérault sont un service du Conseil départemental de l’Hérault.
Les archives publiques entrent par voie de versements règlementaires tandis que les archives privées sont collectées par voie dite « extraordinaire » telle que les dons, les achats ou les dépôts.
La série Fi est composée de divers supports. Elle comprend, notamment :
Les fonds d’origine privée classés en série J peuvent, également, présenter des documents figurés. Les fonds suivants sont, exclusivement, composés de documents figurés, et de documents sonores et audiovisuels ou écrits en part plus ou moins importante :
De nombreuses photographies sont, aussi, présentes, dans la rubrique « Archives numérisées de complément ». Ce sont des documents prêtés par des particuliers, des associations, des organismes publics, à qui ils ont été rendus après numérisation. Les archives départementales de l'Hérault n'en conservent que des copies numériques mises en ligne sur leur site internet.
Les archives numériques de complément sont classées en trois séries :
Enfin, les fonds d’archives publiques peuvent également comporter des archives iconographiques. Il est, ainsi, possible d’y trouver des plans et des illustrations dans certaines séries anciennes et modernes, notamment la série C ou la série S, et contemporaines. Des ensembles particulièrement importants de documents figurés sont aussi présents dans les sous-séries suivantes :
Les consultations sont possibles du mardi au vendredi de 10h à 18h. L'accès aux salles se fait selon les règles en vigueur dans le bâtiment. Les lecteurs peuvent venir librement ou réserver une place. Les lecteurs inscrits peuvent avec leur réservation de place demander une cote en avance qui leur sera communiquée dès leur venue, sans attendre la prochaine levée. La commande doit être passée au moins 24h avant. https://pierresvives.herault.fr/123-nous-connaitre.htm
Le site internet de Pierresvives offre la possibilité de télécharger gratuitement en jpg les images, disponibles librement en ligne, en créant un compte personnel : https://archives-pierresvives.herault.fr/wform/espace-perso/index/n:54 . Une fois connecté, les documents sont téléchargeables en cliquant sur l’icône Partage (6e icône en partant du haut). Les conditions de réutilisation sont, systématiquement, indiquées à partir des icônes Informations et Partage disponibles dans la visionneuse.
Certains documents, identifiés sur notre site internet par une icône représentant une croix blanche entourée de rouge, sont uniquement consultables en accès réservé. L’accès à ces documents est possible depuis un poste informatique personnel via la création d’un compte personnel. Contrairement aux documents disponibles librement en ligne, les documents en accès réservé ne sont pas téléchargeables. Communicables conformément aux délais légaux en vigueur, ces documents ne peuvent être diffusés librement sur internet car :
• protégés au titre du droit d’auteur (affiches, photos, audiovisuel, sons …) et soumis à un délai de mise en ligne de 70 ans à compter du décès de l’auteur ;
• contenant des données personnelles et ne pouvant être mis en ligne ;
• contenant des données personnelles sensibles (faisant apparaître les origines raciales ou ethniques, opinions politiques, philosophiques ou religieuses, ou appartenance syndicale, ou relatives à la vie sexuelle ou à la santé) et soumis à un délai de mise en ligne de 100 ans ;
• ayant le statut d’archives privées et pour lesquels les déposants ou donateurs souhaitent contrôler les demandes de reproduction.
Pour bénéficier de cet accès réservé, il faut créer son compte personnel puis compléter le formulaire de demande de consultation des fichiers en accès réservé (https://archives-pierresvives.herault.fr/wform/wform/fill/demandecertification). Une copie de pièce d’identité doit être transmise à cette occasion, à moins d’utiliser la procédure FranceConnect. Dès réception du courriel de validation de la demande, il est possible de se connecter au site des Archives départementales, de s’identifier puis de consultez depuis la visionneuse les documents dans le respect des règles de reproduction et de réutilisation.
Les renseignements concernant les tarifs de reproduction et de réutilisation de documents d’archives sont disponible à l’adresse suivante :
https://pierresvives.herault.fr/933-regles-de-reproduction-et-de-reutilisation.htm
Le formulaire de demande de reproduction est téléchargeable ici :
https://archives-pierresvives.herault.fr/wform/wform/fill/demandereproduction
La réutilisation des données numérisées conservées aux Archives départementales de l’Hérault est placée sous la Licence ouverte d’Etalab. L’usager s’engage ainsi :
Le Domaine départemental pierresvives est situé au 907 rue du Professeur Blayac à Montpellier, à la jonction des quartiers de La Paillade, Malbosc et Alco. Le plan d’accès est disponible ici : https://pierresvives.herault.fr/663-horaires-d-ouverture.htm TRAMWAY Tramway ligne 3 (direction Mosson ou Juvignac) Arrêt Hôtel du département (puis bus N°19 Direction Pierre de Coubertin : arrêt Lycée Léonard de Vinci). ou Tramway ligne 1 (direction Mosson) Arrêt Halles de la Paillade (puis bus N°19 Direction Hôtel du département : arrêt Lycée Léonard de Vinci). BUS Bus n°19 (direction Pierre de Coubertin) Arrêt Lycée Léonard de Vinci. VOITURE Parking visiteurs gratuit à proximité.
Les Archives départementales de l’Hérault, en raison du nombre croissant des demandes qui leur parviennent quotidiennement et conformément à la règlementation en vigueur, n’effectuent plus aucune recherche généalogique ou personnelle en lieu et place des usagers, ni sur place, ni par correspondance. Il ne pourra plus être donné satisfaction qu’aux demandes motivées par une nécessité administrative ou juridique. Les usagers ont, néanmoins, la possibilité de contacter les Archives départementales de l’Hérault via le formulaire de contact (https://herault.fr/contact/4/266-archives-departementales.htm) ou d’utiliser l’icône « signaler une erreur » de la visionneuse.
Les reproductions en salle de lecture sont possibles à l’aide d’un appareil photo personnel, sans flash et grâce au scanner à livres en libre accès. Le lecteur doit venir avec sa clé USB pour pouvoir l’utiliser. Les renseignements concernant les tarifs de reproduction et de réutilisation de documents d’archives sont indiqués à l’adresse suivante : https://pierresvives.herault.fr/933-regles-de-reproduction-et-de-reutilisation.htm Le formulaire de demande de reproduction est disponible à l’adresse suivante : https://archives-pierresvives.herault.fr/wform/wform/fill/demandereproduction
Archives départementales de l’Hérault
Site internet des Archives départementales de l’Hérault. https://pierresvives.herault.fr/122-les-archives-departementales-de-l-herault.htm
Il est conseillé de se rendre sur le site internet de la SFP qui est régulièrement mis à jour.
Notice rédigée en 2022.