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Description archivistique
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Photographies de l'hôpital Saint-Lazare

L'hôpital Saint-Lazare se situe à l'emplacement de l'ancienne léproserie Saint-Ladre ou Saint-Lazare fondée au XIIe siècle par les frères hospitaliers du même nom. Cet établissement, voué au soin des lépreux, est confié dans la première moitié du XVIIe siècle à Vincent de Paul et à la congrégation de la Mission. L'établissement reçoit des prêtres venus se former à l'évangélisation des campagnes, des ecclésiastiques souhaitant faire retraite, mais aussi des aliénés et des délinquants. Il est à la fois maison religieuse, maison d'aliénés, maison d'arrêt et maison de correction. Transformé en prison à la Révolution, il revient au département de la Seine en avril 1811. L'ancien bâtiment, rasé vers 1824, est reconstruit par l'architecte Baltard. Il devient une infirmerie pour les femmes atteintes de maux vénériens : c'est l'Infirmerie spéciale créée en 1834. La maison de Saint-Lazare fonctionne comme lieu de traitement pour femmes jusqu'en 1955. Au regard de la nette diminution de la morbidité vénérienne, la préfecture de police de Paris, administratrice de l'hôpital, décide de céder une partie de ses lits à l'Assistance publique. En 1955, Saint-Lazare abrite au profit de l'hôpital Lariboisière un service de désencombrement de 240 lits.

Le 1er janvier 1961, la préfecture cesse d'administrer l'hôpital. L'intégralité des services dépend désormais de l'Assistance publique. Devenu membre du groupe hospitalier Lariboisière – Fernand-Widal – Saint-Lazare, l'hôpital possède une capacité d'hospitalisation de 276 lits en 1962, 115 en 1985 et 55 en 1998. À la fin de l'année 1998, le service hépato-gastro-entérologie est transféré à Lariboisière, tandis que les bâtiments sont restitués à la ville de Paris qui en est propriétaire.

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital et les différents services le composant lorsqu'il est entièrement administré par l'AP-HP, de 1961 jusqu'au début des années 1990, au moment où ses fonctions médicales cessent progressivement pour aboutir à sa fermeture.

Photographies de l'hôpital Albert-Chenevier

L'édification par l'administration de l'Assistance publique du futur hôpital pour malades chroniques de Créteil commence en 1953 et s'achève en 1959. Dès juillet 1954, il reçoit par décret du ministère chargé de la santé publique le nom d'hôpital Albert-Chenevier, en mémoire de l'ancien secrétaire général de l'Assistance publique. Initialement conçu pour soigner les patients parisiens nécessitant de moyens et longs séjours hospitaliers sans thérapeutique d'urgence, il change en 1962 de destination en ouvrant successivement des services de rééducation, puis de psychiatrie en 1969.
Rattaché au groupe hospitalier Henri-Mondor - Albert-Chenevier en 1970, l'hôpital retrouve son autonomie en 1990 puis réintègre de nouveau le groupe des Hôpitaux universitaires Henri-Mondor. Depuis 2020, il fait partie du groupe hospitalier AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor (HUHM) qui regroupe cinq établissements : les hôpitaux Henri-Mondor, Albert-Chenevier et Émile-Roux dans le département du Val-de-Marne, Dupuytren et Georges-Clemenceau dans celui de l’Essonne. L'hôpital Albert-Chenevier propose une offre de soins de suite et de rééducation spécialisée dans des disciplines complémentaires de celles de l'hôpital Henri-Mondor (rééducation neurologique, neuro-locomotrice, digestive, cardiaque, gériatrique). Il assure une prise en charge psychiatrique de secteur et dispose d'une expertise sur certaines pathologies : bipolarité, dépressions résistantes, schizophrénie et autisme de haut niveau. Il propose également une offre de médecine gériatrique, intégrée dans la filière gériatrique du Val-de-Marne. Il possède aussi un centre d'odontologie pour adultes et une unité de soins de longue durée à orientation neurologique.
Les photographies décrites ici représentent principalement les bâtiments et leur aménagement intérieur, ainsi que quelques activités de l'hôpital (rééducation physique et consultation du service de tabacologie) depuis la construction de l'hôpital jusque dans les années 2000.

Photographies de l'hôpital Fernand-Widal

Initialement installée dans les bâtiments de l'ancienne prison Saint-Lazare rue du Faubourg Saint-Denis. la Maison municipale de santé fondée par le Conseil général des hospices et hôpitaux civils de Paris en 1802 pour héberger et soigner des patients de condition modeste, déménage au 200 de la rue du Faubourg-Saint-Denis à l'occasion du percement des boulevards de Strasbourg et de Magenta sous Napoléon III. Construit par l'architecte Théodore Labrouste, l'établissement rouvre ses portes le 15 octobre 1858. Il abrite 340 lits en 1900 et atteint une capacité de 449 lits en 1948.

En 1959, l'administration de l'Assistance publique lui attribue le nom d'hôpital Fernand-Widal, en hommage au médecin découvreur du bacille de la dysenterie dont le laboratoire se trouvait dans l'hospice. Membre du groupe hospitalier Lariboisière - Fernand-Widal, l'hôpital abrite un centre antipoison, un service de médecine spécialisé en toxicologie et un service de gérontologie clinique. En 2020, à l'occasion de la réorganisation des hôpitaux de l'AP-HP, le groupe Lariboisière - Fernand-Widal intègre le GHU AP-HP. Nord Université de Paris, avec les hôpitaux Beaujon, Bichat - Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier, Robert-Debré, Saint-Louis.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital Fernand-Widal dans les années 1970 à 1990. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent des différentes activités médicales et sociales de l’établissement, particulièrement en gériatrie et toxicologie. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Bastia 2020 Un chantier pour l’art au Bon Pasteur

En 2020, dans le cadre du Contrat de ville d’Agglomération de Bastia, le Centre Méditerranéen de la Photographie a proposé au photographe Georges Rousse de réaliser deux œuvres photographiques au Bon Pasteur pour lesquelles il a été assisté par un groupe de jeunes à l’occasion d’un « chantier bourse » avec l’association Leia.

ROUSSE, Georges (1947-)

Corsica 1762

C’est suivant une esthétique expérimentale personnelle, que la commande photographique « Corsica 1762 » révèle la vision inédite subjective de ce photographe sur l’identité corse.
Allant au bout de ses investigations dans toute l’île, Stéphane Duroy n’a pas hésité, comme il a coutume de le faire pour l’ensemble de son œuvre, à revenir plusieurs fois dans les mêmes lieux pour vérifier les messages laissés par l’Histoire et en comprendre les raisons qu’il a choisis de traiter en excluant l’anecdotique et le superflu.
La série intègre la collection du Centre Méditerranéen de la photographie où elle est conservée.

DUROY, Stéphane (1948-)

La ville, la nuit

La commande photographique est passée à Dolorès Marat en 1998 pour traiter de la Corse, la nuit, et plus particulièrement du paysage urbain. Elle s’attache alors à la ville, aux ambiances portuaires, aux centres villes ainsi qu’aux alentours comme les routes de montagne qui lui donnent une impression d’éternité.
Les lieux de passage qu’elle photographie sont anonymes, incertains et révèlent des instants suspendus emprunts de solitude et de silence.
La subjectivité qu’elle nous livre au travers de ses images est une démarche revendiquée, de par l’utilisation de la couleur, débarrassée de toute fonction descriptive, mettant en avant une véritable émotion.
Dolorès Marat, dans ce travail photographique nous révèle une grande sincérité dans sa volonté de restituer sa première rencontre avec la Corse.

MARAT, Dolorès (1944-)

Sédimentations urbaines

La commande « SÉDIMENTATIONS URBAINES », s’inscrit dans la série Melting-Point. L’œuvre de Stéphane Couturier est essentiellement constituée de grands formats pris à la chambre ou au moyen format. Les clichés réalisés sur support argentique sont numérisés puis superposés à l’aide d’un logiciel de traitement d’images. Le regard de Stéphane COUTURIER en Corse propose une autre vision du bâti en mêlant par prélèvements, architecture traditionnelle et contemporaine.
La série intègre les collections du Centre Méditerranéen de la photographie où elle est conservée.

Centre Méditerranéen de la Photographie

Sur le fil du stylet

Albano Silva Pereira dissèque toute la symbolique d’un peuple vivant avec toute la passion qui l’accompagne. Ces photographies abordent l’origine en Corse autour de la région de Bonifacio, et évoquent les métissages des peuples en Méditerranée, sous cette lumière caractéristique au grand Sud.

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