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Les Établissements Schneider, dès la fin du 19e siècle, se dotent d’ateliers et d’espaces d’essais de tirs à la fois au Creusot, au Havre, à Harfleur, au Hoc, et se lancent dans la production d’artillerie : blindages en acier, mortiers, canons, affûts-trucks, torpilles, chars d’assaut, etc. De nombreux chefs d’états, éventuels acheteurs, feront le déplacement au Creusot et seront reçus au Château de la Verrerie au début du 20e siècle. Le photographe ayant réalisé les prises de vue de cette visite n'est pas connu.

Cet album du photographe industriel Ernest Mésière, probablement réalisé à la demande des Houillères de Blanzy, présente des photographies des différentes installations, notamment la centrale thermique de Lucy, le lavoir des Chavannes, différentes usines (à boulets, à briquettes), certains puits de mine, etc. En plus de ces prises de vue de l'activité industrielle, les maisons d'ingénieurs, les bureaux, certaines cités ouvrières, ou encore l'hôpital et l'église ont également été photographiés.

Lot de photographies du Creusot de la deuxième moitié du XIXè siècle. Certaines de ces vues ont été réalisées par le photographe Jean-Baptiste Larcher, beaucoup sont anonymes. Elles représentent les installations industrielles des établissements Schneider : usines dans la plaine des Riaux, bâtiment de la direction, puits de mine, ainsi que différentes quartiers de la ville et cités ouvrières.

Lot de photographies réalisées pour l'exposition universelle de 1867 à Paris. Elles représentent les différentes installations des mines de Blanzy : puits de mines, lavage du charbon, ateliers, etc. ainsi que la ville de Montceau-les-Mines : cités ouvrières, port ou église notamment.

Pris depuis le sommet de la grande cheminée de 70 mètres située face à l'église Saint-Laurent, ce panoramique restitue l'ensemble du site du Creusot à son apogée en 1916. A l'initiative d'Eugène 2 Schneider (1868-1942), le château de la Verrerie et le parc viennent d'être réaménagés pour permettre l'accueil d'invités de marque. Sur la Plaine des Riaux sont rassemblés hauts fourneaux, cokeries, ateliers de construction, aciéries, modelage, puits de mine... A l'est du quartier du Guide, s'étendent la ville et les forges à laminoirs entourant le parc de la Verrerie.

Lot de photographies représentant plusieurs manifestations au Creusot : fête place Saint-Laurent, cirque Buffalo, fêtes du centenaire de la naissance d'Eugène I Schneider, cérémonies religieuses, etc. Sont également représentés les établissements Schneider et plusieurs visites officielles en 1905 et 1906 : visite du prince héritier de Chine, Tsai-Tsé ; visite du Roi du Portugal ; visite du prince héritier Constantin de Grèce, duc de Sparte ; visite du Prince Ferdinand 1er de Bulgarie.

Lot de photographies et cartes postales photographiques, représentant des scènes de la vie quotidienne, vacances à la campagne, photographies de mariage, de communion, mais aussi militaires et conscrits. La plupart des photographies sont anonymes, certains ont été réalisées par des photographies locaux (Francis Grandjean, P. Lelong, A. Charpentier, Ch. Guyot, E. Brulin, D. Mosquetty, Fafournoux et Cazautets, Hériot, etc.)

À Écuisses, en 1860, Jean-Marie Perrusson se lance dans l’industrie céramique. Une première briqueterie voit le jour en 1860, puis une tuilerie en 1862 sur la commune d'Ecuisses, le long du canal du centre. L’ascension sociale des Perrusson est rapide et entre 1864 et 1870, ils accèdent au rang de notables. La famille se fait alors construire une villa, près de l’usine, du canal du Centre et de la voie ferrée. Ce fonds est principalement constitué de photographies des différents membres de la famille Perrusson.

En 1968, Paul Dalliance est ouvrier à la SFAC (société des Forges et ateliers du Creusot). Il est monteur-électricien sur les locomotives électriques. Il est également membre du photo-club du Creusot. En mai et juin 1968, pendant les grèves et occupations de la SFAC, il réalise des clichés des manifestations, des meetings, ainsi que des différents lieux occupés par les ouvriers.

Le mouvement social de la fin du 19e siècle, a débuté au Creusot par une grève en mai 1899. En septembre-octobre, le mouvement reprendra en se durcissant. Il ne sera jugulé qu’avec l’arbitrage rendu par Waldeck-Rousseau, président du Conseil. Suite à l’organisation du mouvement syndical, on verra surgir un nouveau mouvement de grève en juillet 1900, qui se soldera par un relatif échec, et surtout un important exode de la population ouvrière du Creusot. Ce seront les dernières “grandes grèves” qui secoueront Le Creusot pendant sa période “schneidérienne”.

Créée en 1863, l’entreprise familiale Vairet-Baudot est spécialisée dans la fabrication de briques, carreaux de pavage et quantité de produits destinés à l'industrie chimique. Elle fonctionnera jusqu’en 1967. Le fonds d'archives industrielles Vairet-Baudot contient des photographies sur plaques de verre, principalement des photographies de famille ou de paysages.

Les établissements Campagne, initialement installés en région parisienne, transfèrent leur usine à Saint-Léger-sur-Dheune en 1964. Ils fabriquent des draisines et locotracteurs jusqu'en 1983, date de fermeture. Le fonds se compose de 915 photographies et albums, essentiellement des productions de ces établissements.

Constitué au fil des dons de particuliers ou de récupérations auprès d'entreprises du territoire, les fonds d'archives de l'Ecomusée comprennent des lots de photographies ainsi que des photographies isolées autour de l'histoire du territoire Creusot Montceau au XIXe et XXe siècle et notamment son histoire industrielle : industries céramiques, minières, métallurgiques notamment.

À Écuisses, en 1860, Jean-Marie Perrusson se lance dans l’industrie céramique. Une première briqueterie voit le jour en 1860, puis une tuilerie en 1862 sur la commune d'Ecuisses, le long du canal du centre. L’ascension sociale des Perrusson est rapide et entre 1864 et 1870, ils accèdent au rang de notables. La famille se fait alors construire une villa, près de l’usine, du canal du Centre et de la voie ferrée. Ce fonds est constitué de photographies de famille, de la villa et de l'usine.

Album réalisé par les Houillères de Blanzy au début des années 1890 pour l'exposition universelle de Lyon 1894. Les vues concernent aussi bien la ville de Montceau-les-Mines que les activités minières.

La bibliothèque de la Société des ingénieurs civils de France rassemble près de 150 ans de techniques de tous pays. Créée en même temps que la Société des Ingénieurs civils de France, le 4 mars 1848, cette bibliothèque scientifique et technique a été déposée par son propriétaire (aujourd’hui la société des ingénieurs et scientifiques de France) à l’Écomusée du Creusot Montceau en 1978.
Cette bibliothèque rassemble plus de 50.000 volumes, des photographies, des plans, des périodiques français et étrangers, des ouvrages de grands ingénieurs.

Probablement constitué par la Société Schneider à la suite de l’exposition universelle de 1878, cet album renferme 317 photographies, prises par Charles Lallement, de Montreuil, qui furent très souvent utilisées par la suite, telles quelles ou bien sous la forme de gravures. Cet album regroupe des photographies des différents sites industriels de la Société Schneider (au Creusot, à Montchanin, à Mazenay principalement), ainsi que de nombreuses photos de groupes d’ouvriers, employés et ingénieurs, sans oublier des éléments d’urbanisme.

Léopold Chopard (1879-1909), photographe à Eringes (Côte-d’Or), fut affecté lors de son service militaire au 27e régiment d’infanterie. Il réalisa à cette occasion un “reportage” sur les grèves de 1901 (du 10 mars au 13 mai 1901) à Montceau-les-Mines. Ce reportage présente notamment des vues des différents sites des Houillères de Blanzy pendant ces grèves. L'album regroupe 189 photographies de Montceau mais aussi des régions de Montbard et de Dijon (Côte d'Or).