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Description archivistique
Archives départementales du Jura
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Fonds photographique Agathe Coutemoine

Le don du fonds Coutemoine a été effectués en 2019 par la famille Rameaux, arrière-petits-neveux de la photographe. Ils avaient auparavant redécouverts les clichés, qui étaient conservés dans une vieille maison de famille, au grenier dans une grosse malle en bois. Le fonds Coutemoine comprend des plaques de verre qui ont été réalisées par deux autres photographes : Jean-Baptiste Ricklin, photographe à Belfort puis à Châlon-sur-Saône et Elie-Xavier Mazo, fabricant de lanternes de projection et éditeur de plaques photographiques à Paris.

COUTEMOINE, Agathe (1867-1931)

Fonds photographique H. Leleux (plaques de verre stéréoscopiques négatives)

Le lédonien Henri Leleux a mené une brillante carrière militaire, en tant qu'ingénieur de la section technique de l'armée de terre. Nommé général de brigade en 1955, il prend sa retraite un an plus tard et se retire dans sa maison natale à Lons-le-Saunier. Passionné pour l'écologie et l'entomologie, en particulier pour les lépidoptères dont il est un spécialiste reconnu, il introduit dans sa propriété de Bellevue une multitude de plantes remarquables et en fait une réserve de biodiversité. Membre de la Société d'histoire naturelle du Jura (SHNJ) et premier président de la fédération départementale de protection de la nature du Jura créée en 1970 et future "Jura Nature Environnement" (JNE), il œuvre contre l'urbanisme sauvage et pour le maintien des espaces protégés. Son fonds photographique a sans doute été constitué au fil de ses recherches sur le terrain. Il est entré en 2006 aux Archives départementales du Jura.

LELEUX, Henri (1901-1985)

Fonds photographique Jean Ribière

Le Conseil départemental du Jura a acquis en 2011, 99 clichés puis en mars 2013, 5 vues complémentaires, concernant diverses localités du Jura. Ceux-ci ont été achetés à Madame Hélène Tabès, propriétaire du fonds photographique réalisé des années 1940 à 1980 par son père, Jean Ribière, photographe professionnel décédé brutalement en 1989. Jean Ribière, photographe de renom, est né à Niort le 9 février 1922. Il débute sa carrière au service photo du Journal L'Indépendant des Pyrénées-Orientales en 1940. En 1944, il épouse Micheline Vialle, journaliste elle aussi. Jean, excellent photographe, et Micheline, grand reporter, décident alors de créer leur propre agence de presse. Ils vendent bientôt leurs reportages à plus d'une centaine de journaux et magazines français et étrangers: L'Express, L'Aurore, Match, Keystone, BBC Londres.... Dans les années 1950, leurs sujets se diversifient pour s'orienter vers la vie quotidienne française. Ils possèdent notamment de nombreux documents exceptionnels et rares sur chacun des départements français qu'ils ont parcourus pendant plusieurs années afin de mettre en lumière les traditions, l'art roman, la vie rurale, les petits métiers. Parallèlement à cette découverte du terroir, ils ont une activité de journalistes sportifs et de chroniques judiciaires. Durant les années 1960, le talent de Jean Ribière est reconnu au travers d'expositions internationales de photographies où il reçoit de nombreux premiers prix, notamment en Andorre en 1962. Dans les années 1970, Jean et Micheline Ribière donnent une orientation nouvelle à leur agence en proposant aux éditeurs européens et américains des illustrations sur des thèmes de la vie des régions françaises. Toujours en quête de la satisfaction de leurs clients, ils réalisent désormais des reportages hors de France (Espagne, Portugal, Belgique, Italie....). Reconnu par la profession pour son action constante de défense des droits d'auteurs, Jean Ribière s'investit beaucoup dans les principales associations professionnelles nationales de photographes. Il était vice-président de l'Association nationale des journalistes reporters photographes et cinéastes, dont le président était Robert Doisneau et les membres principaux Henri Cartier-Bresson et Raymond Depardon. A sa mort en 1989, Jean Ribière lègue à sa fille, Hélène Tabès, 120 000 documents photographiques ainsi que 150 textes de reportages documentaires, couvrant son activité et celle de sa femme de 1941 à 1989. Le 21 août 2002, la Municipalité de Perpignan lui rend hommage en donnant son nom à une rue de la ville, dans un nouveau quartier dédié aux plus grands photo-journalistes mondiaux. Aucune institution photographique ou patrimoniale nationale, ou institution du lieu d’origine et d’activité du photographe n’ayant accueilli la totalité du fonds, Madame Tabès a décidé de proposer à chaque département où à travaillé son père, d’acquérir les négatifs et éventuels tirages papier s’y rapportant.

RIBIÈRE, Jean (1922-1989)

Fonds photographique Léon Martelet

Le fonds est constitué de 17 576 plaques de verre recouvertes d'une pellicule photo-sensible au gélatinobromure d'argent. Elles sont de formats 13x18 et 9x13 (les plus usités) et de sensibilités différentes. Léon Joseph Victor Martelet est né le 27 août 1868 à Charbonny (Jura). Il est issu d'une famille d'agriculteurs, qui compte six enfants. Orphelin à 7 ans, il est placé sous la tutelle de son oncle maternel, François Constant Lacroix, puis en qualité d'apprenti à Dole (Jura) chez un marchand drapier : Jean Irénée Voidey. C'est là qu'il fait la connaissance de sa future épouse : la fille de son employeur, Julie Voidey, avec laquelle il se marie le 16 février 1895. C'est vers 1900 qu'il vient à Nozeroy pour y tenir un commerce de "tissus et nouveautés" au n° 27 de la Grande Rue sous l'enseigne "Martelet - Voidey". Il est initié à la photographie probablement par Maître Bernard, notaire à Nozeroy. Avec une chambre photographique, il prend des clichés des événements marquants du canton : processions, défilés... Puis, la notoriété venant et le phénomène photographique se banalisant, il est sollicité par les habitants du canton pour réaliser des prises de vue à l'occasion des étapes importantes de leur vie (baptême, communion, conscription, mariage, décès). Il exerce officiellement le métier de photographe à partir de 1928. C'est dans son studio ou chez eux qu'il fixera sur ses plaques de verre les tranches de vie de ses contemporains. Léon Martelet s'éteint le premier juin 1959 à Nozeroy. Lors de l'acquisition de la maison ayant appartenu à Léon Martelet, Madame Nicod a découvert dans le grenier de très nombreuses boîtes contenant des plaques de verre photographiques. Subodorant une valeur documentaire à ces images, elle a signalé leur existence à l'Association des Amis du Vieux Nozeroy. La présidente de cette association, Madame Françoise Demont, a alors pris contact avec M. Hours, le directeur des Archives départementales du Jura. L'ensemble des plaques fut acheminé aux Archives départementales pour y être dépoussiéré, conditionné et inventorié. Parallèlement, une sélection des images présentant un intérêt documentaire de même que les photos d'identité de gens d'église et d'instituteurs fut effectuée par M. Hours et des tirages photographiques en ont été réalisés par l'atelier de photographie des Archives départementales du Jura et cotés en 28 Fi, soit 1 780 items, environ 10 % de la totalité du fonds. L'ensemble des plaques de verre fut restitué à la commune de Nozeroy après ce traitement. En 1999, le directeur des Archives du Jura, M. Cuer, entreprit des démarches auprès de la commune afin que ce fonds soit dans un premier temps donné par Madame Nicod à la commune de Nozeroy, puis déposé par la commune aux Archives départementales, dont les locaux sont plus adaptés à leur conservation. Après accord de tous les héritiers de Léon Martelet et de Madame Nicod, la commune de Nozeroy a donc accepté de déposer le fonds Martelet aux Archives départementales du Jura. Ces originaux ont été cotés en 39 Fi.

MARTELET, Léon (1868-1959)

Fonds photographique Victor Regnault

Les cinq négatifs de Victor Regnault concernant le Jura ont été acquis en 2007 par le Conseil départemental du Jura et reçus par les Archives du Jura dans un versement du service culture et patrimoine. L'artiste photographe Martin Becka a réalisé 150 ans plus tard des négatifs sur papier ciré et des tirages positifs en retrouvant les mêmes lieux et en utilisant les mêmes procédés techniques que ceux de Victor Regnault.

REGNAULT, Henri Victor (1810-1878)