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Description archivistique
Service central des Archives de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
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Photographies de l'hôpital Tarnier

La clinique Tarnier est à l’origine une clinique d’accouchement, construite sur des terrains détachés du jardin du Luxembourg, rue d’Assas ; Inaugurée en avril 1881, elle compte 74 lits. En 1897, l'administration lui attribue le nom de clinique d'accouchement Tarnier en hommage au professeur disparu quelques semaines auparavant. Plus communément appelé clinique Tarnier, l'établissement conserve sa destination originelle jusqu'au début des années 1960. Outre son service de consultation, il comptait 210 lits et berceaux en 1900, plus de 240 en 1948.
Reconverti en service de dermatologie dans les années 1960, on y pratique encore des accouchements jusqu'en 1966, le lieu étant occupé par un service de la maternité de Port-Royal, en attente de nouveaux locaux. Le changement d'affectation est acté en juin 1966.
La clinique Tarnier a été rattachée à l'hôpital Cochin au cours des années 1980 qui a fait partie du groupe hospitalier des Hôpitaux universitaires de Paris centre (HUPC), avec Port-Royal, l'Hôtel Dieu, Broca, La Collégiale et la Rochefoucauld (2012), puis au groupe hospitalier AP-HP. Centre - Université de Paris (2020), qui englobe en plus l'Hôpital européen Georges-Pompidou, Corentin-Celton, Vaugirard-Gabriel-Pallez et Necker. En juin 2021, l'activité de dermatologie a été définitivement transférée à l'hôpital Cochin.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital dans les années 1960 à 1990 ; on note aussi la présence de reproductions de photographies faites en 1936, qui illustrent l'état de la clinique avant la 2e Guerre. En plus de figurer les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent des différentes activités médicales de l'établissement. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Vaugirard

Entre 1914 et 1918, l'ancien petit collège des jésuites de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de Paris, est transformé en hôpital militaire franco-brésilien, où des chirurgiens brésiliens viennent soigner les blessés avec du matériel offert par leur pays. En 1920, la faculté de médecine de Paris, devenue propriétaire du domaine et des bâtiments, y installe une clinique chirurgicale qu'elle met à la disposition de l'Assistance publique par convention l'année suivante. L'établissement, nommé hôpital Vaugirard, ouvre le 4 novembre 1921. Son nouvel administrateur le destine à une vocation de clinique thérapeutique chirurgicale. Il compte alors 160 lits. En 1954, la convention de mise à disposition est renouvelée pour 30 ans. En 1960, on dénombre 192 lits.
En 1966, l'administration de l'Assistance publique décide son rattachement administratif au groupe hospitalier Necker-Enfants malades-Laennec et en 1985, devenue pleinement propriétaire, elle remet en cause cette union. Vaugirard doit modifier ses activités : les interventions chirurgicales sont désormais pratiquées à Laennec et l'hôpital renonce à son service de médecine. En 1986, il est en partie fermé et devient un centre de moyen et long séjour de 65 lits, rattaché à l'hôpital Boucicaut jusqu'en 1992. La construction du nouvel hôpital débute au cours du 1er semestre 1989 et s'achève fin 1991. En 1992, le nouvel hôpital Vaugirard devient un hôpital gérontologique. En 1999, il accole à son nom celui de Gabriel Pallez, en hommage à celui qui fut directeur général de l'AP-HP de 1969 à 1985.
La fermeture des hôpitaux Laennec et Boucicaut et l'ouverture de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) entre 1998 et 2000 entrainent une nouvelle organisation des établissements de santé dans le secteur géographique, qui se traduit par la création du groupe des hôpitaux universitaires Paris-Ouest (HUPO), regroupant HEGP, Corentin-Celton et Vaugirard-Gabriel-Pallez. En 2016, ce dernier compte 291 lits et 11 places d'hôpital de jour.
Aujourd'hui, cet ensemble a rejoint le groupe AP-HP. Centre - Université de Paris, avec les hôpitaux Necker, Cochin, Broca et Hôtel-Dieu.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital dans les années 1990, à l’époque où il devient un centre de moyen et long séjour et un hôpital gériatrique. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, les images témoignent des différentes activités médicales de l'établissement. Quelques photographies datant des années 1930 et 1960 lorsque l’hôpital était principalement dédié à la chirurgie, viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Villemin-Paul-Doumer

Les photographies décrites ici représentent les hôpitaux Villemin et Paul-Doumer entre 1953 et 2003. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur, ainsi que les activités du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'Hôtel-Dieu

En dépit d’une légende tenace qui tend à en attribuer la fondation à l’évêque saint Landry au VIIe siècle, la plus ancienne mention de l'hôtel-Dieu de Paris remonte à 829. Jusqu'au début du XVIe siècle, l'Hôtel-Dieu est placé sous l'égide du clergé, en particulier des chanoines de Notre-Dame. Un arrêt du parlement de Paris du 2 mai 1505 en confie l'administration à un comité composé de huit commissaires laïcs mandatés pour la gestion financière de la structure. Au début du XVIIe siècle, l'hôpital bénéficie de quelques agrandissements sous la conduite des architectes Claude Vellefaux et Christophe Camard. Il accueille en 1718 près de 2 500 patients pris en charge par des ecclésiastiques et des religieuses et visités par des chirurgiens (non médecins). Depuis le règne de Louis XIV, le bureau des administrateurs, composé de notables de la bourgeoisie, est placé sous l'autorité morale de l'archevêque de Paris, des premiers présidents et procureurs des cours souveraines et des premiers magistrats de la cité.
Au cours du XVIIIe siècle l'Hôtel-Dieu est ravagé par de nombreux incendies : en 1718, en août 1737 puis de nouveau en 1742. Mais surtout, il est la proie des flammes pendant près de onze jours consécutifs en décembre 1772. À la suite de ce dernier sinistre, ayant entraîné la destruction de la quasi-totalité des bâtiments situés sur l'île de la Cité, les administrateurs envisagent de fermer l'Hôtel-Dieu et de le reconstruire sur un autre site. Finalement, le projet est abandonné : les travaux de restauration et de reconstruction se font sur les anciennes fondations. Il faut attendre le XIXe siècle pour la reconstruction complète de l’établissement.
Pendant la Révolution, l'hôpital est rebaptisé Grand hospice d'humanité ou encore Maison de l'humanité. En 1801, il est intégré dans l'ensemble des établissements charitables et hospitaliers placés sous la tutelle du Conseil général des hospices de Paris. En 1802, l'Hôtel-Dieu fait l'objet de travaux d'agrandissement et gère plus de 2 200 lits dont une grande partie affectée aux maladies aiguës.
La démolition de l'ancien Hôtel-Dieu est décidée en 1861 et ses vestiges sont détruits en 1877, alors qu'est inauguré le nouvel Hôtel-Dieu, de l'autre côté du parvis de Notre Dame, là où il se trouve encore aujourd'hui. Toutefois l'ancien Hôtel-Dieu n'est pas intégralement démoli. Les bâtiments situés sur la rive gauche de la Seine, rue de la Bûcherie, subsistent jusqu'en 1909 et portent le nom d'Hôtel-Dieu annexe Bûcherie. Une plaque rappelle leur précédente affectation.
Aujourd'hui, l’Hôtel-Dieu fait partie du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Centre – Université Paris Cité, qui regroupe les hôpitaux Broca-La Collégiale, Cochin–Port-Royal, Corentin-Celton, Hôpital européen Georges-Pompidou, Necker-Enfants malades, Hôtel-Dieu et Vaugirard-Gabriel-Pallez. L'hôpital est expert dans la prise en charge des vulnérabilités sociales, sociétales et psychiques (prise en charge des psycho traumatismes et du risque suicidaire). L’Hôtel-Dieu est également spécialisé dans le dépistage et la prise en charge des risques infectieux, troubles somatiques fonctionnels et dispose de centres des troubles du sommeil et de la vigilance, des pathologies professionnelles et environnementales, d’investigation en médecine du sport, de santé sexuelle.
Les photographies décrites dans cet instrument de recherche montrent les bâtiments, l'aménagement intérieur, l'équipement matériel ainsi que les différentes activités hospitalières de l'établissement. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées entre 1951 et 2002, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies du Service Central des Ambulances (SCA)

La première station d'ambulances à Paris est installée en 1887 à l'hôpital Saint-Louis. Elle est destinée au transport des blessés sur la voie publique. En 1882 déjà, les "Ambulances de la ville de Paris" dépendant de la préfecture de la Seine, avaient été créées pour le transport des malades contagieux lors des épidémies. Transférées sous l'autorité du directeur général de l'Assistance publique en 1941, elles deviennent les « Ambulances des hôpitaux de Paris ». Le service est réparti sur 3 stations : Falguière dans le 15e arrondissement, Chaligny dans le 12e arrondissement et Caulincourt dans le 18e arrondissement. Chaque station autonome gère son personnel et ses ambulances.
Afin d'optimiser ce service, une centralisation des appels est opérée qui débouche sur la création en 1952 du Bureau central des ambulances (BCA) chargé d'enregistrer les demandes d'ambulance et de réguler l'ensemble des véhicules afin d'optimiser les trajets et diminuer la durée d'attente des patients. Les stations deviennent des lieux de rassemblement du personnel ambulancier ainsi que des garages pour les véhicules. Le BCA est situé à Charenton-le-Pont, près de la station de métro du même nom.
Les ambulances de l'Assistance publique assurent la totalité des transports, médicalisés ou non, jusqu'à la création du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) en 1972. Après cette date, elles poursuivent leur mission de transport des malades à leur demande bien que celle-ci diminue fortement du fait du développement du SMUR et des ambulances privées, avant de remonter dans les années 1980. En 1985, les stations des ambulances sont : Macdonald dans le 19e arrondissement, Chevaleret dans le 13e arrondissement et Charenton dans le 12e arrondissement.

Les photographies décrites ici représentent le Service central des ambulances dans les années 1960 à 2000 : différents types de véhicules et de matériels, personnel dans l'exercice de ses fonctions.
Quelques prises de vue ont été réalisées à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies du Siège de l'AP-HP

Le siège historique de l'AP-HP est composé de 2 îlots de bâtiments couramment dénommés "Victoria" et "Saint-Martin", en raison de leur localisation (3-5 place de l'Hôtel de Ville / 1-5 avenue Victoria / 4-6 quai de Gesvres / 2-4 rue de la Tacherie pour le premier et 7-9 avenue Victoria / 2-4bis rue Saint-Martin / 8 quai de Gesvres / 1-3 rue de la Tacherie pour le deuxième), dans le 4e arrondissement de Paris. Ces locaux abritent les services de l'administration centrale de l'AP-HP depuis 1858 à Victoria et 1963 à Saint-Martin. L'ensemble de photographies décrites ici présente les bâtiments des îlots Victoria et Saint-Martin. On peut y voir principalement les façades et les accès des bâtiments, ainsi qu'une partie de l'aménagement intérieur.

Les prises de vue par le Centre de l'image ont été principalement réalisées dans les années 1970-1980, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

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