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Photographies de l'hôpital Bicêtre

Les origines de l'hôpital de Bicêtre remontent au XVIIe siècle avec l'achat par Louis XIII d'une propriété pour y fonder un hospice destiné au soin des soldats invalides. En 1634, l'hôpital nommé "La commanderie de Saint-Louis" ouvre ses portes. En 1647, Vincent de Paul obtient de la reine régente Anne d'Autriche d'y faire admettre également les enfants trouvés. Dès la création de l'Hôpital général en 1656, la maison de Bicêtre lui est rattachée et devient un lieu d'enfermement pour les indigents. Rapidement, ses prérogatives s'élargissent : en 1690, Bicêtre reçoit désormais aussi des vénériens, puis, au XVIIIe siècle, des prisonniers installés dans le bâtiment de la Force. À la veille de la Révolution française, le lieu accueille une population hétéroclite de gens sans foi ni loi, sans feu ni lieu, mendiants, soldats invalides, prisonniers, vieillards indigents, mais aussi des enfants abandonnés, des épileptiques, des incurables, des aliénés et des vénériens, les seuls d'ailleurs à recevoir un semblant de soin. Les aliénés sont enfermés dans le quartier de Saint-Prix ; les plus agités sont serrés dans des loges de 2 m avec couchette scellée au mur, sans ouverture sinon la porte, tandis que les fous réputés calmes sont placés dans des dortoirs, à 3 par paillasse. On fait travailler les indigents dans des ateliers et les plus valides servent de main-d'œuvre pour les grands travaux tels que la construction du grand réservoir et du puits, dessinés par l'architecte Germain Boffrand en 1733. En août 1793, un décret de la Convention nomme le Dr Philippe Pinel médecin-chef de l'asile de Bicêtre. Avec l'aide du surveillant-chef Jean-Baptiste Pussin, il humanise le traitement des aliénés en supprimant les chaines pour les fous jugés non furieux et en passant aux plus atteints une camisole en tissu lors des crises, afin d'éviter qu'ils ne se blessent. Bicêtre conserve en parallèle sa vocation carcérale jusqu'en 1836, et un secteur particulier, dit "la Correction" est destiné aux mineurs entre 13 et 25 ans. Régulièrement, on y prélève les misérables envoyés au bagne, enchainés 2 par 2 par un collier de fer. La constitution du convoi et son départ constituent toujours un événement pour les curieux. En 1836, quelque 500 détenus sont transférés de Bicêtre dans les prisons de la grande et de la petite Roquette à Paris. Quant aux syphilitiques, dès 1792, ils ont été envoyés dans le nouvel hôpital des Vénériens, qui prend tour à tour au XIXe siècle les noms d'hôpital du Midi, Ricord, Cochin annexe, avant d'être absorbé par l'hôpital Cochin au début du XXe siècle.

En 1801, la maison de Bicêtre est placée sous la tutelle du Conseil général des hospices de Paris et sa vocation évolue peu à peu. Par arrêté du 4 juin 1823, elle reçoit le nom d'hospice de la Vieillesse-Hommes. De nombreux travaux viennent remodeler l'architecture du XVIIe siècle : les bâtiments sont surélevés d'un étage, on leur ajoute de nouvelles ailes et on y intègre des pavillons d'angle. Depuis le départ des prisonniers en 1836, Bicêtre n'est plus qu'un établissement charitable divisé en 2 quartiers : l'hospice, pour les vieillards et les infirmes indigents, et l'asile, pour les aliénés adultes et les enfants arriérés. L'hospice compte 2 655 lits en 1830 et 2 790 en 1848. S'y ajoute, dans les années 1850, un hôpital temporaire, avec des services de médecine et de chirurgie. À la fin du XIXe siècle est édifié à l'ouest un quartier d'aliénés, toujours visible, constitué de grands pavillons parallèles reliés entre eux par des galeries. En juin 1885, l'établissement reprend le nom de Bicêtre. En 1900, les services hospitaliers se répartissent ainsi : les services d'infirmerie (ex hôpital temporaire : médecine [4e division, 1re section], chirurgie [4e division, 2e et 3e sections, 3e division, 2e et 3e sections, 1re division, 2e section]) ; les divisions d'indigents (1re division, 1re section ; 2e division ; 3e division, 1re section) ; les aliénés dont on peut supposer qu'ils forment la 5e division à partir de 1838, répartie en 5 sections, dont la 3e accueille les mineurs. Parmi les médecins passés dans la 5e division, il faut citer le Dr Bourneville (fin XIXe siècle), dont la signature figure sur plusieurs registres.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'Assistance publique construit à Bicêtre des baraquements pour tuberculeux, qui prennent le nom de sanatorium Georges-Clemenceau en 1918, en hommage au "père la Victoire", interne dans cet hôpital en 1863. Ils fonctionnent jusqu'en 1935, date à laquelle ouvre un nouvel établissement à Champcueil (Essonne), qui prend à son tour le nom de Georges-Clemenceau. Progressivement, la place des activités de médecine s'étoffe, surtout à partir de 1950, avec le départ progressif des pensionnaires de l'hospice. Devenu hôpital de soins pour aigus, il s'adjoint en 1952 un hôpital pour enfants installé dans deux pavillons de l'ancienne division Bourneville, modernisés et aménagés à cet effet. C'est à Bicêtre qu'ouvre, en 1957, le premier service de cardiologie infantile de France. La modernisation se poursuit, on installe de nouveaux équipements, et en 1981 on inaugure le nouveau bâtiment Paul-Broca, qui permet sur ses 7 étages d'ouvrir de nouvelles unités dans de nombreuses spécialités. Aujourd'hui, l'hôpital Bicêtre propose une large gamme de spécialités pour l'adulte et l'enfant. Doté d'une structure d'accueil des urgences médicales et chirurgicales, il assure une prise en charge des polytraumatisés et participe à la grande garde de neurochirurgie. Il dispose notamment d'une expertise en immunopathologie ainsi qu'en neuroradiologie interventionnelle. Il accueille un centre périnatal de type III et un centre de chirurgie ambulatoire.

Depuis 2019, l'hôpital Bicêtre fait partie du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Université Paris-Saclay avec les hôpitaux Antoine-Béclère à Clamart (92), maritime de Berck (62), Paul-Brousse à Villejuif (94), Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (92), Sainte-Périne (Paris 16e) et Raymond-Poincaré à Garches (92).

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital Bicêtre de 1952 à 2002. On y voit principalement les bâtiments constituant l'hôpital, dont certains sont inscrits ou classés à l'inventaire des monuments historiques, l'aménagement intérieur des différents services ainsi que la prise en charge des patients. Quelques photographies des activités du personnel hospitalier ainsi que d'événements (inauguration de nouveau service, visites de personalités...) viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Bichat

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre la fin des années 1890 au moment de sa
construction et le début des années 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services
ainsi que le matériel médical. Les prises de vue ont

Photographies de l'hôpital Boucicaut

La fondation de l'hôpital Boucicaut dans le quartier de Javel (15e arrondissement) concrétise les volontés testamentaires de Marguerite Boucicaut exprimées par son legs universel à l'Assistance publique. L'administration, tenue de construire et d'entretenir un hôpital en son nom, fait l'acquisition d'un terrain sur la rive gauche de la Seine, rédige un programme de concours d'avant-projet et fait appel aux architectes Legros père et fils. L'hôpital se compose de 8 pavillons en brique à deux étages, séparés par des jardins afin d'éviter la contagion. Son inauguration a lieu le 1er décembre 1897 en présence du président de la République Félix Faure.
L'hôpital Boucicaut est un hôpital général d'une capacité de 206 lits à l'ouverture. À l'origine, quelques-uns de ces lits sont réservés au personnel du Bon Marché, le grand magasin que Marguerite Boucicaut a fondé et dirigé avec son mari. Initialement consacré au traitement spécial de la tuberculose, l'hôpital est le premier à organiser un service spécial de consultations.
L'établissement a hébergé le Laboratoire d'eutonologie auto-financé (CEPEBPE) du professeur Henri Laborit, neurobiologiste, de 1958 à 1995. Il a également accueilli le premier service d'urgences mains d'Europe ainsi que le label "SOS mains" créé par le professeur Raymond Vilain et le docteur Vladimir Mitz, qui vit l'avènement et le développement de techniques opératoires innovantes.
L'hôpital a fermé en 2000 et les services qui s'y trouvaient ont été transférés dans le nouvel hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), également situé dans le 15e arrondissement de Paris.

Les photographies décrites ici concernent l'hôpital Boucicaut des années 1950 à 2000, au moment du transfert de ses activités vers l'HEGP. Les photographies représentent principalement les bâtiments, ainsi que l'aménagement intérieur des différents services. Elles sont complétées par des clichés témoignant des activités principales de l'établissement, ainsi que des visites de personnalités. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Bretonneau

Les photographies décrites ici, représentent principalement l'hôpital Bretonneau dans les années 1990-2000 au moment de son changement de vocation et sa reconstruction pour accueillir les nouvelles activités gériatriques ainsi que le personnel hospitalier

Photographies de l'hôpital Broca

L'hôpital Broca emprunte son nom en 1893 au chirurgien Paul Broca (1824-1880), fondateur de la Société d'anthropologie. Situé dans le 13e arrondissement de Paris sur l'emplacement d'un ancien couvent de cordelières fondé par Marguerite de Provence au XIIIe siècle, pendant l'Ancien Régime, il reçoit des femmes atteintes de maladies vénériennes, puis se transforme en orphelinat et hôpital de refuge pour les soldats. Décrété bien national pendant la Révolution, il est vendu en 1796 aux industries de tannerie qui occupent la vallée de la Bièvre.
L'épidémie de choléra qui sévit à Paris en 1832 amène les autorités à transformer le bâtiment en refuge pour les orphelins dont les parents sont morts de cette maladie. Acquis en 1834 par le Conseil général des hospices de la ville de Paris, le nouvel hôpital, alors baptisé hôpital Lourcine, du nom de la rue avoisinante, est inauguré en 1836. Initialement destiné aux soins des femmes atteintes de maladies vénériennes (à l'instar de l'hôpital Ricord situé non loin pour les hommes), il ouvre petit à petit d'autres services réservés aux femmes pour le traitement des maladies de peau et les affections gynécologiques.
En 1882, l'établissement ouvre une annexe temporaire sur la rue Pascal, dite annexe Pascal : elle se résume à quelques baraquements placés sous la direction d'un médecin du Bureau central et dédiés à l'accueil des malades chroniques. En 1884 toutefois, le professeur Pozzi, chef du service de chirurgie de Lourcine, obtient que l'annexe Pascal soit confiée aux médecins et au chirurgien de Lourcine. Reconstruite de 1894 à 1898, elle est affectée à la gynécologie et fait désormais partie intégrante de l'hôpital Broca, comme il ressort de l'examen des comptes et dépenses à partir de cette date.
À la faveur des travaux de rénovation et modernisation entrepris dans les années 1970 ont été découverts des vestiges archéologiques de l'ancien couvent gothique des cordelières, visibles depuis la rue de Julienne. En 1982, à l'occasion de sa réouverture, l'hôpital Broca change à nouveau de spécialisation et devient un hôpital dédié à la gérontologie clinique. Il accueille des patients de plus de 75 ans dans ses unités de gériatrie aiguë, soins médicaux et de réadaptation, soins de longue durée. L'hôpital Broca dispose de places en hôpital de jour, d'un plateau technique de rééducation et propose des prises en charge spécialisées (consultations mémoire, cardio-gériatrie, chute, fragilité, plaies, psychogériatrie…) ainsi qu'une expertise dans l’évaluation et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des troubles apparentés. Des activités de recherche sont également menées, avec notamment un laboratoire de recherche spécialisé dans la recherche et l'innovation des technologies pour la santé et l'autonomie.
Depuis 2019, l’hôpital Broca a intégré le groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Centre - Université Paris Cité.
Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Broca 1959 et 1992. On y voit principalement les bâtiments en particuler la rénovation de l'hôpital à partir de 1975 ; l'aménagement intérieur, ainsi que les différentes activités de prise en charge des patients dans les services, et les activités du personnel hospitalier. Quelques photographies d'évènements, comme des festivités organisées pour les pensionnaires de l'hôpital, et de visites de personnalités viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Broussais

En 1883, alors que des épidémies de choléra et de typhoïde frappent la population de la capitale, l'Assistance publique ordonne la construction d'un nouvel hôpital afin d'absorber le surplus de malades. L'hôpital est élevé en quelques mois dans le quartier Plaisance (14e arrondissement) : il ouvre provisoirement sous le nom d'hôpital des Mariniers et ne fonctionne que de façon intermittente, servant de lieu de soins pour malades chroniques. Deux années plus tard, en février 1885, il est conservé définitivement et reçoit le nom de Broussais, en hommage à François Broussais (1772-1838), médecin des armées, fondateur de l'école de physiologie.
Avec le recul des épidémies, l'établissement généralise ses soins : on y traite désormais les maladies générales et chirurgicales. Les baraquements particulièrement légers font place dès 1928 à un bâtiment neuf. En juin 1936, l'administration change une fois de plus sa dénomination et lui attribue le nom d'hôpital Broussais-La Charité, en souvenir de l'établissement de la rue des Saint-Pères désaffecté l'année précédente. À vocation générale, Broussais compte, en 1998, 514 lits répartis notamment entre les services de médecine interne, de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, de cardiologie.
En 1992, cet hôpital rentre dans le programme du nouvel Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). En 2000, une partie des services y est transférée. Les services restants, soit 120 lits, sont regroupés dans le bâtiment des Mariniers et constituent le pôle Prévention et réadaptation du groupe hospitalier HEGP-Broussais. Une partie des bâtiments est cédée à la Croix-Rouge dont ils deviennent le siège national français.

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Broussais entre 1958 et 2000. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur des différents services (médecine, cardiologie, chirurgie..), la prise en charge des patients dans les services ainsi que les activités du personnel hospitalier. Quelques photographies d'évènements, comme l'inauguration du centre de cardiologie et d'allergogie, et de visites de personalités viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Charles-Foix

Le nouvel hospice des Incurables est construit à Ivry-sur-Seine par l'architecte Théodore Labrouste de 1864 à 1869, sur des terrains acquis en 1851 par l'administration de l'Assistance publique. Il a vocation à accueillir les vieillards, infirmes et indigents atteints d'affections chroniques et incurables, hommes et femmes, qui étaient jadis logés dans l'hôpital des Incurables de la rue de Sèvres à Paris. Dès mars 1869, le transfert des patientes est opéré. Elles sont bientôt rejointes par les hommes, qui avaient quitté la rue de Sèvres au début du XIXe siècle pour s'installer dans l'ancien couvent des Récollets, rue du Faubourg-Saint-Martin à Paris. L'administration attribue à la nouvelle structure le nom d'hospice d'Ivry, entériné par arrêté préfectoral du 29 octobre 1887. Doté d'une capacité totale de 2 000 lits, il ne cesse de s'agrandir, grâce notamment à la création des fondations Chemin-Delatour et Dheur. En 1912 il abrite 2 400 lits.

Renommé hôpital Charles-Foix en 1975, en mémoire du neurologue et ancien chef de service d'Ivry dans les années 1920, il conserve sa vocation d'établissement de long séjour spécialisé en gérontologie. En 1978, il se voit rattacher l'hôpital Jean-Rostand, ancienne structure privée reconvertie. Aujourd'hui l'hôpital est membre du groupe hospitalier AP-HP. Sorbonne Université, avec les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière, Rothschild, Saint-Antoine, Trousseau-La Roche-Guyon et Tenon.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital Charles-Foix dans les années 1960 à 1990. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent de la vocation gériatrique de l'établissement à travers ses différentes activités médicales et sociales. Elles sont complétées par des photographies plus anciennes datant des années 1910-1950, lorsque l'établissement n’était qu’un hospice. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Claude-Bernard

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1904 et 1985, avant son transfert porte de SaintOuen. On y voit principalement les différents bâtiments et services ainsi que le matériel médical. Les prises de vue par le Centre de l'image ont

Photographies de l'hôpital Corentin-Celton

L’hôpital Corentin-Celton situé à Issy-les-Moulineaux doit son origine à l'hospice parisien, « Les Petites maisons » fondé au XVIe siècle rue de la Chaise (7e arrondissement) qui reçoit les vieillards et les infirmes, les mendiants, les aliénés, les vénériens et les teigneux. Dès 1801, son administration relève du Conseil général des hôpitaux et hospices civils de Paris. L'établissement est transformé en maison de retraite destinée exclusivement aux couples âgés, aux veufs et veuves capables de payer une modeste pension, et prend le nom d'hospice des Ménages ou Petits-Ménages. En 1861, l'administration de l'Assistance publique décide la démolition des vieux bâtiments parisiens et la reconstruction d'un hospice dans un vaste enclos de sept hectares situé sur, le territoire de la commune d’Issy en 1863. Lors de la crue de la Seine de 1910, l'hôpital est fortement endommagé. En septembre 1914, les pensionnaires sont évacués et un service militaire médical les remplace. Grâce au matériel laissé par l'Armée, un service de chirurgie est créé en 1920, puis un service de médecine en 1932. L’hôpital est à nouveau agrandi en 1935. Par décret du 9 février 1945, il prend le nom de Corentin-Celton en mémoire de l’un de ses employés, fusillé par les Allemands au Mont-Valérien le 29 décembre 1943.

Les bâtiments de l'hôpital Corentin-Celton s’articulent autour d’une vaste cour d’honneur où se font face le pavillon d’entrée et la chapelle reliés aux longues ailes latérales par des galeries d’inspiration italienne. Aujourd’hui, l’hôpital Corentin-Celton a été entièrement rénové dans le cadre d’une restructuration de l’ensemble du quartier. Il est devenu une structure gériatrique unique en France et un des grands centres de rééducation fonctionnelle européens. Il accueille également un pôle psychiatrique de secteur et un pôle de psychiatrie universitaire. Depuis 2019, l'hôpital Corentin-Celton fait partie du groupe hospitalo-universitaire APHP. Centre - Université Paris Cité.

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital entre 1952 et 2000. On y voit principalement les bâtiments et services spécialisés à l’époque où l’hospice des Ménages devient véritablement un hôpital, la prise en charge des patients dans les services ainsi que les activités du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Fernand-Widal

Initialement installée dans les bâtiments de l'ancienne prison Saint-Lazare rue du Faubourg Saint-Denis. la Maison municipale de santé fondée par le Conseil général des hospices et hôpitaux civils de Paris en 1802 pour héberger et soigner des patients de condition modeste, déménage au 200 de la rue du Faubourg-Saint-Denis à l'occasion du percement des boulevards de Strasbourg et de Magenta sous Napoléon III. Construit par l'architecte Théodore Labrouste, l'établissement rouvre ses portes le 15 octobre 1858. Il abrite 340 lits en 1900 et atteint une capacité de 449 lits en 1948.

En 1959, l'administration de l'Assistance publique lui attribue le nom d'hôpital Fernand-Widal, en hommage au médecin découvreur du bacille de la dysenterie dont le laboratoire se trouvait dans l'hospice. Membre du groupe hospitalier Lariboisière - Fernand-Widal, l'hôpital abrite un centre antipoison, un service de médecine spécialisé en toxicologie et un service de gérontologie clinique. En 2020, à l'occasion de la réorganisation des hôpitaux de l'AP-HP, le groupe Lariboisière - Fernand-Widal intègre le GHU AP-HP. Nord Université de Paris, avec les hôpitaux Beaujon, Bichat - Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier, Robert-Debré, Saint-Louis.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital Fernand-Widal dans les années 1970 à 1990. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent des différentes activités médicales et sociales de l’établissement, particulièrement en gériatrie et toxicologie. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Georges-Clémenceau

En 1918, un sanatorium dénommé Georges-Clemenceau ouvre dans l'enceinte de l'hospice de Bicêtre. Les baraquements qui le composent sont dédiés à l'hospitalisation de militaires tuberculeux. Tandis qu'ils ferment définitivement le 5 janvier 1935, l'administration se charge de la création d'un nouvel établissement de cure, en périphérie de Paris. Elle attribue de nouveau au sanatorium encore en travaux la dénomination de Georges-Clemenceau. Il s'élève sur un terrain appartenant au domaine rural de l'Assistance publique situé à Champcueil (Essonne). Ouvert le 8 mai 1935 avec 572 lits d'hospitalisation, il se destine dans un premier temps au soin des hommes adultes atteints de tuberculose pulmonaire dont le nombre ne cesse de croître. Dès 1963, l'établissement de cure change son activité médicale et se reconvertit par étapes successives en établissement gérontologique. Le sanatorium modernisé et agrandi devient un hôpital pour malades chroniques puis se spécialise grâce aux activités médicales relevant de la médecine gériatrique, du moyen et du long séjour gériatrique et de la rééducation.
En 1998 l'hôpital Georges-Clemenceau gère 431 lits en gérontologie contre 517 lits en 1996 et 544 lits en 1960. Aujourd'hui il fait partie du GHU AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor qui regroupe cinq établissements : Henri-Mondor, Albert-Chenevier et Émile-Roux dans le département du Val-de-Marne, Dupuytren et Georges-Clemenceau dans l'Essonne. Il est spécialisé dans les affections du système nerveux et le traitement des polypathologies de la personne âgée ou le suivi en unité de soins de longue durée. Il comprend 390 lits répartis en médecine gériatrique, soins de suite et de réadaptation et soins de longue durée. Il dispose d’une unité de soins palliatifs, d’un hôpital de jour, d’un plateau technique et de consultations.
Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Georges-Clemenceau entre 1980 et 1999 lorsqu'il est devenu un véritable établissement gériatrique. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur des différents services, la prise en charge des patients dans les services ainsi que les activités du personnel hospitalier. Quelques photographies du cinquantième anniversaire de l'hôpital viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital HEGP

À la fin des années 1970, soucieuse de perpétuer une médecine de qualité, l'Assistance publique doit moderniser certains de ses hôpitaux généraux. La rénovation de structures telles que Boucicaut ou Broussais s'avère trop coûteuse et l'administration, dans son plan directeur général de 1976, choisit d'édifier un nouvel établissement dans l'ouest parisien. Cet hôpital, conçu sous la conduite de l'architecte Aymeric Zublena, s'installe sur des terrains libérés par la société Citroën dans le 15e arrondissement de Paris. D'abord nommé "Hôpital du 15e arrondissement", il reçoit fin 1992, sur proposition du maire de Paris, Jacques Chirac, la dénomination d'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). Devant contenir 857 lits, il organise son projet médical autour de l'accueil des urgences et de la prise en charge des maladies cardio-vasculaires et cancéreuses. Les services des hôpitaux Broussais, Boucicaut et Laennec y sont transférés. L'établissement, qui existe juridiquement depuis le 1er janvier 1994, entre en service en 2000. En 2020, il compte 726 lits et 83 places de jour. À partir de 2010, il appartient au groupe hospitalier universitaire Paris ouest. L’hôpital est reconnu pour ses expertises des pathologies de l’adulte, notamment dans les domaines cardiovasculaire et rénal, du cancer et de l’urgence. Il est doté de plateaux techniques complets et performants d’imagerie, de radiologie interventionnelle et de biologie. Son infrastructure est moderne et novatrice. Depuis 2019, il fait partie du groupe hospitalier universitaire AP-HP. Centre-Université de Paris.

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1990 et 2003. Les prises de vue ont été réalisées par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Henri-Mondor

Situé à Créteil, dans le Val-de-Marne, l'hôpital universitaire Henri-Mondor a été conçu par les architectes Jean-Maurice Lafont et Jacques-Henri Riedberger. Les travaux de construction démarrent en février 1966 et s’achèvent au printemps 1969, permettant l’accueil des premiers patients à partir du mois d’avril. Il reçoit le nom d’Henri-Mondor en 1968, avant même la fin des travaux. C'est un hôpital-bloc, assez caractéristique des choix architecturaux de l'époque, par opposition aux hôpitaux pavillonnaires. En 1970, il fusionne avec l'autre hôpital de Créteil, Albert-Chenevier, construit lui aussi par l’Assistance publique en 1954. Les deux structures formant le groupe hospitalier Henri-Mondor - Albert-Chenevier, se complètent parfaitement grâce à une vaste gamme d'unités médicales et chirurgicales jusqu'à ce que chacune retrouve son autonomie en 1990.

Aujourd’hui, l’hôpital universitaire Henri-Mondor AP-HP est un établissement hospitalier universitaire chirurgical et médical de référence. Grâce à ses 4 500 professionnels et plus de 800 lits, il accueille chaque année 34 000 patients en hospitalisation complète et 64 000 en ambulatoire et allie l’expertise d’un hôpital universitaire à une mission de proximité, de recours et d’expertise sur le territoire est francilien. Il est siège du SAMU 94 et premier centre d’urgence du Val-de-Marne avec plus de 80 000 prises en charges annuelles, soutenu par 9 permanences de soins labellisées par l’Agence régionale de santé (orthopédie, urologie, digestif, neuroradiologie, neurochirurgie, incluant grande garde, imagerie interventionnelle, trauma center, dermatologie, médecine bucco-dentaire). Il compte in situ huit centres de références maladies rares et onze de compétences tous rassemblés au sein de la plateforme d’expertise maladies rares du grand Paris est. Il fait partie du GHU AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor qui regroupe les hôpitaux Henri-Mondor, Albert-Chenevier et Émile-Roux dans le département du Val-de-Marne, Dupuytren et Georges-Clemenceau dans celui de l’Essonne.

Les photographies décrites ici montrent l'hôpital Henri-Mondor de sa construction dans les années 1960 à 2001. Les photographies représentent principalement les bâtiments, ainsi que l'aménagement intérieur des différents services. Elles sont complétées par des photographies témoignant des activités médicales et hospitalières de l'établissement, ainsi que des visites de personnalités.
Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l'image puis par les photographes de la direction de la communication de l'AP-HP.

Photographies de l'hôpital Hérold

Ce versement est constitué de photographies en noir et blanc et en couleur de l'hôpital Hérold. Les photographies représentent principalement les bâtiments constituant l'hôpital à diverses périodes. S'y ajoutent quelques photographies de services, d'équip

Photographies de l'hôpital Jean-Rostand

En 1976, l'Assistance publique est sollicitée par le ministre de la Santé, le préfet du Val-de-Marne et le maire d'Ivry-sur-Seine, pour reprendre le centre hospitalier privé d'Ivry (CHPI), construit en 1974 et mis en liquidation judiciaire. Baptisé hôpital Jean-Rostand, le nouvel hôpital public ouvre ses portes en 1978 dans les locaux du CHPI rénovés. Administré par le directeur de l'hôpital Charles-Foix, il possède alors trois secteurs d'activité indépendants : un service de chirurgie générale, une antenne de gynécologie-obstétrique et une antenne d'arithmologie cardiaque rattachée à la Pitié-Salpêtrière. L'hôpital Jean-Rostand a fermé ses portes en 2009.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital à la fin des années 1970 lorsqu'il est repris par l'AP-HP, jusque 1995. On y voit les différents bâtiments ainsi que les activités de soin proposées par l'établissement.

Photographies de l'hôpital Jean-Verdier

L'ensemble de photographies décrites dans cet instrument de recherche illustre la construction de l'hôpital dans les années 1970, l'évolution des bâtiments et du site, l'aménagement intérieur, l'équipement matériel ainsi que la prise en charge des patient

Photographies de l'hôpital Lariboisière

La décision de créer un nouvel établissement général à Paris appelé hôpital du Nord date de l'année 1839. Édifié de 1846 à 1854 selon les plans de l'architecte Gauthier sur un terrain acheté par la ville de Paris en 1818, il se situe exactement à l'emplacement de la léproserie appelée enclos Saint-Lazare. Avant même qu'il soit construit, l'hôpital du Nord reçoit dès 1841 le nom d'hôpital Louis-Philippe. Après la révolution de 1848 il est rebaptisé hôpital de la République. Redevenu l'hôpital du Nord en 1852, l'administration lui attribue finalement en 1853 le nom d'hôpital Lariboisière en souvenir des libéralités de la comtesse Élisa de Lariboisière. Née le 22 janvier 1794 à Paris, fille d'Antoine Roy, ministre des Finances à la Restauration, et épouse du comte de Lariboisière, fils du général d'Empire, elle s'était signalée de son vivant par ses libéralités. À son décès survenu le 27 décembre 1851, elle lègue par testament la plus grande partie de sa fortune pour la fondation d'un hôpital à Paris.
L'hôpital, alors l'un des plus beaux de Paris, est aussi très novateur en termes d'architecture : c'est en effet le premier site de type pavillonnaire construit en France, inspiré des idées développées par Jacques Tenon à la fin du siècle précédent. Il accueille ses premiers patients le 13 mars 1854. On le surnomme rapidement le Versailles du pauvre, car fréquenté en grande partie par la population défavorisée des quartiers avoisinants, dont les affections médicales banales sont souvent liées à l'alcoolisme ou aux grandes endémies. La création en 1905 d'une maternité lui permet d'accroitre sa capacité et de diversifier ses fonctions. Aujourd'hui, l'hôpital dispose de tous les services nécessaires à l'accueil des malades, aux investigations et aux traitements les plus diversifiés, y compris un service d'accueil des urgences, quelle qu'en soit la nature. En outre, les services constituent des ensembles permettant une prise en charge complète des patients : médicale, chirurgicale, en explorations ou en activités interventionnelles pour les maladies neurologiques, cardiologiques, hépato-gastro-entérologiques, gynéco-obstétricales ou encore de l'appareil locomoteur. Enfin, des activités très spécialisées s'y sont développées, principalement autour des atteintes vasculaires.
À la fin du XXe siècle, l'hôpital Lariboisière forme avec les hôpitaux voisins Fernand-Widal et Saint-Lazare un groupe hospitalier. C'est à Lariboisière que sont transférés les malades de Saint-Lazare à la fermeture de l'établissement en 1998. Depuis la grande réorganisation de 2020, l'ensemble Lariboisière-Fernand-Widal fait partie du groupe AP-HP. Nord - Université de Paris, avec les hôpitaux Beaujon, Bichat-Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier, Robert-Debré, Saint-Louis, l'EHPAD Adélaïde-Hautval (jusqu'à fin 2021) et, depuis le 1er janvier 20025, l'hôpital Villemin-Paul-Doumer. Un projet de restructuration du centre hospitalier est en cours, prévoyant la construction de nouveaux bâtiments destinés aux activités hospitalières et médicotechniques, et la rénovation des anciens, réservés aux activités ambulatoires, de recherche ou tertiaires. Lancés en 2019, ils doivent se poursuivre jusqu'en 2027 et entraîner la vente des terrains situés à l'ouest de la parcelle pour en faire des logements, finançant ainsi le projet, et le transfert sur le site de la plupart des activités de l'hôpital Fernand-Widal. L'établissement est en partie protégé au titre des Monuments historiques.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital Lariboisière de 1953 à 2002. On y voit principalement les bâtiments constituant l'hôpital, l'aménagement intérieur des différents services ainsi que la prise en charge des patients. Quelques photographies des activités du personnel hospitalier ainsi que d'évènements (inauguration de nouveau service, visites de personnalités, ...) viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Paul-Brousse

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1965 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que le personnel de l'hôpital dans le cadre de ses activités. Les prises de vue ont été réalisées pa

Photographies de l'hôpital Raymond-Poincaré

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital entre 1950 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que la prise en charge des patients dans les différents services. Les prises de vue ont été réalisée

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