La commande photographique est passée à Dolorès Marat en 1998 pour traiter de la Corse, la nuit, et plus particulièrement du paysage urbain. Elle s’attache alors à la ville, aux ambiances portuaires, aux centres villes ainsi qu’aux alentours comme les routes de montagne qui lui donnent une impression d’éternité.
Les lieux de passage qu’elle photographie sont anonymes, incertains et révèlent des instants suspendus emprunts de solitude et de silence.
La subjectivité qu’elle nous livre au travers de ses images est une démarche revendiquée, de par l’utilisation de la couleur, débarrassée de toute fonction descriptive, mettant en avant une véritable émotion.
Dolorès Marat, dans ce travail photographique nous révèle une grande sincérité dans sa volonté de restituer sa première rencontre avec la Corse.