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Description archivistique
Service central des Archives de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
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Photographies du Siège de l'AP-HP

Le siège historique de l'AP-HP est composé de 2 îlots de bâtiments couramment dénommés "Victoria" et "Saint-Martin", en raison de leur localisation (3-5 place de l'Hôtel de Ville / 1-5 avenue Victoria / 4-6 quai de Gesvres / 2-4 rue de la Tacherie pour le premier et 7-9 avenue Victoria / 2-4bis rue Saint-Martin / 8 quai de Gesvres / 1-3 rue de la Tacherie pour le deuxième), dans le 4e arrondissement de Paris. Ces locaux abritent les services de l'administration centrale de l'AP-HP depuis 1858 à Victoria et 1963 à Saint-Martin. L'ensemble de photographies décrites ici présente les bâtiments des îlots Victoria et Saint-Martin. On peut y voir principalement les façades et les accès des bâtiments, ainsi qu'une partie de l'aménagement intérieur.

Les prises de vue par le Centre de l'image ont été principalement réalisées dans les années 1970-1980, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies du Service Central des Ambulances (SCA)

La première station d'ambulances à Paris est installée en 1887 à l'hôpital Saint-Louis. Elle est destinée au transport des blessés sur la voie publique. En 1882 déjà, les "Ambulances de la ville de Paris" dépendant de la préfecture de la Seine, avaient été créées pour le transport des malades contagieux lors des épidémies. Transférées sous l'autorité du directeur général de l'Assistance publique en 1941, elles deviennent les « Ambulances des hôpitaux de Paris ». Le service est réparti sur 3 stations : Falguière dans le 15e arrondissement, Chaligny dans le 12e arrondissement et Caulincourt dans le 18e arrondissement. Chaque station autonome gère son personnel et ses ambulances.
Afin d'optimiser ce service, une centralisation des appels est opérée qui débouche sur la création en 1952 du Bureau central des ambulances (BCA) chargé d'enregistrer les demandes d'ambulance et de réguler l'ensemble des véhicules afin d'optimiser les trajets et diminuer la durée d'attente des patients. Les stations deviennent des lieux de rassemblement du personnel ambulancier ainsi que des garages pour les véhicules. Le BCA est situé à Charenton-le-Pont, près de la station de métro du même nom.
Les ambulances de l'Assistance publique assurent la totalité des transports, médicalisés ou non, jusqu'à la création du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) en 1972. Après cette date, elles poursuivent leur mission de transport des malades à leur demande bien que celle-ci diminue fortement du fait du développement du SMUR et des ambulances privées, avant de remonter dans les années 1980. En 1985, les stations des ambulances sont : Macdonald dans le 19e arrondissement, Chevaleret dans le 13e arrondissement et Charenton dans le 12e arrondissement.

Les photographies décrites ici représentent le Service central des ambulances dans les années 1960 à 2000 : différents types de véhicules et de matériels, personnel dans l'exercice de ses fonctions.
Quelques prises de vue ont été réalisées à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'Hôtel-Dieu

En dépit d’une légende tenace qui tend à en attribuer la fondation à l’évêque saint Landry au VIIe siècle, la plus ancienne mention de l'hôtel-Dieu de Paris remonte à 829. Jusqu'au début du XVIe siècle, l'Hôtel-Dieu est placé sous l'égide du clergé, en particulier des chanoines de Notre-Dame. Un arrêt du parlement de Paris du 2 mai 1505 en confie l'administration à un comité composé de huit commissaires laïcs mandatés pour la gestion financière de la structure. Au début du XVIIe siècle, l'hôpital bénéficie de quelques agrandissements sous la conduite des architectes Claude Vellefaux et Christophe Camard. Il accueille en 1718 près de 2 500 patients pris en charge par des ecclésiastiques et des religieuses et visités par des chirurgiens (non médecins). Depuis le règne de Louis XIV, le bureau des administrateurs, composé de notables de la bourgeoisie, est placé sous l'autorité morale de l'archevêque de Paris, des premiers présidents et procureurs des cours souveraines et des premiers magistrats de la cité.
Au cours du XVIIIe siècle l'Hôtel-Dieu est ravagé par de nombreux incendies : en 1718, en août 1737 puis de nouveau en 1742. Mais surtout, il est la proie des flammes pendant près de onze jours consécutifs en décembre 1772. À la suite de ce dernier sinistre, ayant entraîné la destruction de la quasi-totalité des bâtiments situés sur l'île de la Cité, les administrateurs envisagent de fermer l'Hôtel-Dieu et de le reconstruire sur un autre site. Finalement, le projet est abandonné : les travaux de restauration et de reconstruction se font sur les anciennes fondations. Il faut attendre le XIXe siècle pour la reconstruction complète de l’établissement.
Pendant la Révolution, l'hôpital est rebaptisé Grand hospice d'humanité ou encore Maison de l'humanité. En 1801, il est intégré dans l'ensemble des établissements charitables et hospitaliers placés sous la tutelle du Conseil général des hospices de Paris. En 1802, l'Hôtel-Dieu fait l'objet de travaux d'agrandissement et gère plus de 2 200 lits dont une grande partie affectée aux maladies aiguës.
La démolition de l'ancien Hôtel-Dieu est décidée en 1861 et ses vestiges sont détruits en 1877, alors qu'est inauguré le nouvel Hôtel-Dieu, de l'autre côté du parvis de Notre Dame, là où il se trouve encore aujourd'hui. Toutefois l'ancien Hôtel-Dieu n'est pas intégralement démoli. Les bâtiments situés sur la rive gauche de la Seine, rue de la Bûcherie, subsistent jusqu'en 1909 et portent le nom d'Hôtel-Dieu annexe Bûcherie. Une plaque rappelle leur précédente affectation.
Aujourd'hui, l’Hôtel-Dieu fait partie du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Centre – Université Paris Cité, qui regroupe les hôpitaux Broca-La Collégiale, Cochin–Port-Royal, Corentin-Celton, Hôpital européen Georges-Pompidou, Necker-Enfants malades, Hôtel-Dieu et Vaugirard-Gabriel-Pallez. L'hôpital est expert dans la prise en charge des vulnérabilités sociales, sociétales et psychiques (prise en charge des psycho traumatismes et du risque suicidaire). L’Hôtel-Dieu est également spécialisé dans le dépistage et la prise en charge des risques infectieux, troubles somatiques fonctionnels et dispose de centres des troubles du sommeil et de la vigilance, des pathologies professionnelles et environnementales, d’investigation en médecine du sport, de santé sexuelle.
Les photographies décrites dans cet instrument de recherche montrent les bâtiments, l'aménagement intérieur, l'équipement matériel ainsi que les différentes activités hospitalières de l'établissement. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées entre 1951 et 2002, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Villemin-Paul-Doumer

Les photographies décrites ici représentent les hôpitaux Villemin et Paul-Doumer entre 1953 et 2003. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur, ainsi que les activités du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication, certaines à partir d'un document plus ancien. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Vaugirard

Entre 1914 et 1918, l'ancien petit collège des jésuites de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de Paris, est transformé en hôpital militaire franco-brésilien, où des chirurgiens brésiliens viennent soigner les blessés avec du matériel offert par leur pays. En 1920, la faculté de médecine de Paris, devenue propriétaire du domaine et des bâtiments, y installe une clinique chirurgicale qu'elle met à la disposition de l'Assistance publique par convention l'année suivante. L'établissement, nommé hôpital Vaugirard, ouvre le 4 novembre 1921. Son nouvel administrateur le destine à une vocation de clinique thérapeutique chirurgicale. Il compte alors 160 lits. En 1954, la convention de mise à disposition est renouvelée pour 30 ans. En 1960, on dénombre 192 lits.
En 1966, l'administration de l'Assistance publique décide son rattachement administratif au groupe hospitalier Necker-Enfants malades-Laennec et en 1985, devenue pleinement propriétaire, elle remet en cause cette union. Vaugirard doit modifier ses activités : les interventions chirurgicales sont désormais pratiquées à Laennec et l'hôpital renonce à son service de médecine. En 1986, il est en partie fermé et devient un centre de moyen et long séjour de 65 lits, rattaché à l'hôpital Boucicaut jusqu'en 1992. La construction du nouvel hôpital débute au cours du 1er semestre 1989 et s'achève fin 1991. En 1992, le nouvel hôpital Vaugirard devient un hôpital gérontologique. En 1999, il accole à son nom celui de Gabriel Pallez, en hommage à celui qui fut directeur général de l'AP-HP de 1969 à 1985.
La fermeture des hôpitaux Laennec et Boucicaut et l'ouverture de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) entre 1998 et 2000 entrainent une nouvelle organisation des établissements de santé dans le secteur géographique, qui se traduit par la création du groupe des hôpitaux universitaires Paris-Ouest (HUPO), regroupant HEGP, Corentin-Celton et Vaugirard-Gabriel-Pallez. En 2016, ce dernier compte 291 lits et 11 places d'hôpital de jour.
Aujourd'hui, cet ensemble a rejoint le groupe AP-HP. Centre - Université de Paris, avec les hôpitaux Necker, Cochin, Broca et Hôtel-Dieu.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital dans les années 1990, à l’époque où il devient un centre de moyen et long séjour et un hôpital gériatrique. En plus de représenter les bâtiments et leur aménagement intérieur, les images témoignent des différentes activités médicales de l'établissement. Quelques photographies datant des années 1930 et 1960 lorsque l’hôpital était principalement dédié à la chirurgie, viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital Tarnier

La clinique Tarnier est à l’origine une clinique d’accouchement, construite sur des terrains détachés du jardin du Luxembourg, rue d’Assas ; Inaugurée en avril 1881, elle compte 74 lits. En 1897, l'administration lui attribue le nom de clinique d'accouchement Tarnier en hommage au professeur disparu quelques semaines auparavant. Plus communément appelé clinique Tarnier, l'établissement conserve sa destination originelle jusqu'au début des années 1960. Outre son service de consultation, il comptait 210 lits et berceaux en 1900, plus de 240 en 1948.
Reconverti en service de dermatologie dans les années 1960, on y pratique encore des accouchements jusqu'en 1966, le lieu étant occupé par un service de la maternité de Port-Royal, en attente de nouveaux locaux. Le changement d'affectation est acté en juin 1966.
La clinique Tarnier a été rattachée à l'hôpital Cochin au cours des années 1980 qui a fait partie du groupe hospitalier des Hôpitaux universitaires de Paris centre (HUPC), avec Port-Royal, l'Hôtel Dieu, Broca, La Collégiale et la Rochefoucauld (2012), puis au groupe hospitalier AP-HP. Centre - Université de Paris (2020), qui englobe en plus l'Hôpital européen Georges-Pompidou, Corentin-Celton, Vaugirard-Gabriel-Pallez et Necker. En juin 2021, l'activité de dermatologie a été définitivement transférée à l'hôpital Cochin.

Les photographies décrites ici représentent principalement l'hôpital dans les années 1960 à 1990 ; on note aussi la présence de reproductions de photographies faites en 1936, qui illustrent l'état de la clinique avant la 2e Guerre. En plus de figurer les bâtiments et leur aménagement intérieur, ces images témoignent des différentes activités médicales de l'établissement. Les prises de vue par le Centre de l'image ont été réalisées dans les années 1960-2000, certaines à partir de documents plus anciens. Lorsque la date du document d'origine est connue, elle a été indiquée dans la description de l'image.

Photographies de l'hôpital San Salvadour

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital principalement dans les années 1990 à 2002. On y voit les différents bâtiments et le parc ainsi que les activités de soin ou la vie de l'établissement.

Photographies de l'hôpital Saint-Lazare

L'hôpital Saint-Lazare se situe à l'emplacement de l'ancienne léproserie Saint-Ladre ou Saint-Lazare fondée au XIIe siècle par les frères hospitaliers du même nom. Cet établissement, voué au soin des lépreux, est confié dans la première moitié du XVIIe siècle à Vincent de Paul et à la congrégation de la Mission. L'établissement reçoit des prêtres venus se former à l'évangélisation des campagnes, des ecclésiastiques souhaitant faire retraite, mais aussi des aliénés et des délinquants. Il est à la fois maison religieuse, maison d'aliénés, maison d'arrêt et maison de correction. Transformé en prison à la Révolution, il revient au département de la Seine en avril 1811. L'ancien bâtiment, rasé vers 1824, est reconstruit par l'architecte Baltard. Il devient une infirmerie pour les femmes atteintes de maux vénériens : c'est l'Infirmerie spéciale créée en 1834. La maison de Saint-Lazare fonctionne comme lieu de traitement pour femmes jusqu'en 1955. Au regard de la nette diminution de la morbidité vénérienne, la préfecture de police de Paris, administratrice de l'hôpital, décide de céder une partie de ses lits à l'Assistance publique. En 1955, Saint-Lazare abrite au profit de l'hôpital Lariboisière un service de désencombrement de 240 lits.

Le 1er janvier 1961, la préfecture cesse d'administrer l'hôpital. L'intégralité des services dépend désormais de l'Assistance publique. Devenu membre du groupe hospitalier Lariboisière – Fernand-Widal – Saint-Lazare, l'hôpital possède une capacité d'hospitalisation de 276 lits en 1962, 115 en 1985 et 55 en 1998. À la fin de l'année 1998, le service hépato-gastro-entérologie est transféré à Lariboisière, tandis que les bâtiments sont restitués à la ville de Paris qui en est propriétaire.

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital et les différents services le composant lorsqu'il est entièrement administré par l'AP-HP, de 1961 jusqu'au début des années 1990, au moment où ses fonctions médicales cessent progressivement pour aboutir à sa fermeture.

Photographies de l'hôpital Rothschild

Créée grâce aux libéralités de James de Rothschild, la fondation Rothschild également appelée hôpital israélite ouvre le 25 mai 1852 rue de Picpus dans le 12e arrondissement de Paris. Initialement composé d'un hôpital et d'une maison de retraite pour septuagénaires, l'établissement reçoit les malades et les vieillards pauvres de confession israélite de la circonscription consistoriale de Paris. Soutenue exclusivement par les dons de particuliers israélites, la maison de secours compte près de 50 lits à son ouverture, puis 112 en 1872. Bientôt devenu trop petit pour abriter les malades qui souhaitent bénéficier gratuitement des soins, l'établissement reçoit des fonds supplémentaires destinés à l'élévation d'autres bâtiments rue Picpus.

À l'initiative du baron Edmond de Rothschild, l'établissement est intégralement reconstruit sous la conduite de l'architecte Bechmann de 1912 à 1914. Le nouvel hôpital Rothschild situé rue Santerre ouvre ses portes au cours de l'année 1914, à quelques mètres de l'ancien Rothschild, dorénavant consacré à l'accueil des vieillards. Devenu hôpital auxiliaire militaire pendant la Première Guerre mondiale, Rothschild est remis à la disposition de la fondation en 1919. Transformé en lieu de détention pour les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital revient en 1945 à sa destination précédente. En 1952 il gère 350 lits répartis entre les services de médecine, de chirurgie, de maternité et d'urologie. La fondation Rothschild ne se limite pas à un hôpital ; elle s'apparente à un véritable ensemble social composé de cinq structures :

  • l'hôpital de 1852 rue Picpus ; agrandi et reconstruit en 1914 rue Santerre,
  • l'hospice de 1852 installé rue Picpus dans le bâtiment qu'il partage avec l'hôpital ; dès 1919, il occupe seul cette maison ,
  • l'orphelinat fondé en 1874 rue Lamblardie ,
  • le sanatorium créé en 1926 à Hauteville dans l'Ain ,
  • la maison de convalescence à Chantilly.

Devenue trop lourde à gérer et devant faire face à un plan de rénovation et de reconstruction, l'œuvre Rothschild n'a d'autre solution que de se tourner vers un administrateur public. Le 1er janvier 1954, après plus d'un siècle de gestion privée, le baron Guy de Rothschild, descendant du fondateur, décide le rattachement de l'hôpital à l'Assistance publique en échange d'un franc symbolique. Depuis son entrée dans le domaine de cette dernière, l'établissement a subi de nombreux agrandissements, transformations et rénovations. À dominante chirurgicale, il gère 308 lits en 1998 contre 369 en 1996. Il est, depuis 2010, spécialisé en gériatrie, médecine physique et réadaptation ainsi que dans les différentes branches de l'odontologie, notamment la parodontologie et la chirurgie implantaire. Il assure les fonctions de soins, de recherche et d'enseignement dans un cadre architectural et technique résolument innovant. Aujourd'hui, l'hôpital Rothschild fait partie du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Sorbonne Université.

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital Rothschild entre 1962 et 2001. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur, ainsi que les différentes activités de prise en charge des patients dans les services et celles du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Robert-Debré

L’hôpital Robert-Debré est le produit d’un vaste plan de restructuration de la pédiatrie du nord et de l’est de Paris. Il est né de la fusion de deux hôpitaux d’enfants situés au nord de Paris : Hérold (19e arrondissement) et Bretonneau (18e arrondissement), ouverts en 1901. En raison de la vétuté des bâtiments et des installations médico-techniques, l’Assistance publique décide en 1974 de construire un nouvel hôpital regroupant ces deux établissements. Un concours d’architecture est lancé en mai 1980 et aboutit au choix du projet de l’architecte Pierre Riboulet. Rompant avec la tradition des hôpitaux « barres » ou « tours », Pierre Riboulet tire parti au maximum de la forte dénivellation du terrain d’origine pour intégrer l’hôpital sur la colline. La composition en étages permet la séparation des fonctions des différents services hospitaliers. Le bâtiment principal en arc de cercle abritant l’hospitalisation est protégé du périphérique par un second bâtiment-écran où se trouvent laboratoires et bureaux médicaux. L’ouverture sur la ville constitue également une des grandes innovations du projet avec une longue galerie panoramique portant le nom de « rue hospitalière », un jardin d’hiver intérieur, des terrasses ; près de 7 500 m² de terrasses-jardins sont plantées.
Inauguré le 21 mars 1988, l’hôpital reçoit le nom de Robert Debré (1882-1978) en hommage au pédiatre, grande figure de la médecine française du XXe siècle. Il est mis en service le 2 mai suivant. Son programme médical offre pour la première fois en France un ensemble de disciplines coordonnées autour de la prise en charge de la mère et de l’enfant. Par ailleurs, ce programme fait une large part à l’activité d’hôpital de jour, que ce soit dans le domaine de la médecine ou dans celui de la chirurgie ambulatoire. Le plateau technique regroupe plusieurs blocs opératoires, un important secteur d’imagerie médicale et d’explorations fonctionnelles et des laboratoires couvrant la quasi-totalité des disciplines biologiques. Dans le domaine de l’accueil, une maison de l’Enfant est ouverte en 1989, et une maison des Parents l’année suivante. En 2000, une maison de l’Adolescent est créée. L’espace Ad’Venir dédié à la transition vers les soins adultes a été inauguré en 2019.
Depuis 2019, l’hôpital Robert-Debré fait partie du groupe hospitalo-universitaire APHP. Nord – Université Paris Cité avec les hôpitaux Louis-Mourier, Beaujon, Bichat-Claude-Bernard, Bretonneau, Lariboisière, Fernand-Widal et Saint-Louis.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital Robert-Debré depuis sa construction dans les années 1970 jusqu'en 2003. Elles représentent principalement les bâtiments, la prise en charge des patients ainsi que les activités hospitalières. Quelques photographies de l'inauguration de l'hôpital et de visites de personnalités viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital René-Muret-Bigottini

L’hôpital René-Muret est situé à Sevran, en Seine-Saint-Denis (93). Fondé en 1967, il porte le nom de René Muret, administrateur de l’Assistance publique, directeur de l’hôpital Saint-Louis.

L'arrêté ministériel du 20 août 1970 décide le rattachement de la maison de retraite Bigottini, fondée en 1903 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à l'hôpital René-Muret. Les deux établissements bien que topographiquement séparés sont ainsi administrativement liés sous la dénomination d'hôpital René-Muret - Bigottini.

L’hôpital exerce une triple mission de soins, de recherche et d’enseignement. Il offre aux patients un parcours complet en gériatrie avec des unités de court séjour gériatrique, géronto-psychiatrie, soins de suite et de réadaptation (SSR), soins de longue durée (SLD). Des SSR spécialisés proposent un suivi dans deux autres spécialités : addictologie et nutrition-obésité. Surtout connu pour son offre gériatrique, l’hôpital René-Muret dispose également d’une policlinique avec des consultations pluridisciplinaires, un plateau d’imagerie médicale conventionnelle ouverte sur la ville et un hôpital de jour. Une unité de médecine palliative entièrement rénovée, avec des lieux spécifiques et bien adaptés accompagne les patients qui le nécessitent dans le maintien ou l’amélioration de leur qualité de vie. Il constitue avec l’hôpital Avicenne de Bobigny, Jean-Verdier de Bondy, le groupe hospitalier AP-HP.Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis (HUPSSD).

Les photographies décrites ici, représentent d'une part la construction de l'hôpital René-Muret à partir de 1966, son organisation spatiale et l'aménagement intérieur des services, ainsi que la prise en charge des patients et le personnel hospitalier dans le cadre de leurs activités, d'autre part les bâtiments de Bigottini.

Fondé à Sevran en Seine-Saint-Denis (93) en 1967, l’hôpital René-Muret emprunte son nom à un ancien administrateur de l’Assistance publique, directeur de l’hôpital Saint-Louis. En août 1970, on lui rattache la maison de retraite Bigottini, fondée en 1903 à Aulnay-sous-Bois (arrêté ministériel du 20 août 1970). Les deux établissements, bien que topographiquement séparés, sont désormais administrativement liés sous la dénomination d'hôpital René-Muret - Bigottini.

L’hôpital exerce une triple mission de soins, de recherche et d’enseignement. Il offre aux patients un parcours complet en gériatrie avec des unités de court séjour, de géronto-psychiatrie, de soins de suite et de réadaptation (SSR) et de soins de longue durée (SLD). Des SSR spécialisés proposent en outre un suivi en addictologie et nutrition-obésité. Surtout connu pour son offre gériatrique, l’hôpital René-Muret dispose également d’une policlinique avec des consultations pluridisciplinaires, un plateau d’imagerie médicale conventionnelle ouverte sur la ville et un hôpital de jour. Une unité de médecine palliative entièrement rénovée, avec des lieux spécifiques et bien adaptés, accompagne les patients qui le nécessitent dans le maintien ou l’amélioration de leur qualité de vie. Depuis juillet 2019, René-Muret - Bigottini forme avec les hôpitaux Avicenne de Bobigny et Jean-Verdier de Bondy le groupe hospitalier AP-HP. Hôpitaux universitaires Paris Seine-Saint-Denis.

Les photographies décrites ici représentent d'une part la construction de l'hôpital René-Muret à partir de 1966, son organisation spatiale et l'aménagement intérieur des services, ainsi que la prise en charge des patients et le personnel hospitalier dans le cadre de ses activités, et d'autre part les bâtiments de Bigottini.

Photographies de l'hôpital Raymond-Poincaré

Les photographies décrites ici représentent l’hôpital entre 1950 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que la prise en charge des patients dans les différents services. Les prises de vue ont été réalisée

Photographies de l'hôpital Paul-Brousse

Les photographies décrites ici représentent l'hôpital entre 1965 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que le personnel de l'hôpital dans le cadre de ses activités. Les prises de vue ont été réalisées pa

Photographies de l'hôpital Lariboisière

La décision de créer un nouvel établissement général à Paris appelé hôpital du Nord date de l'année 1839. Édifié de 1846 à 1854 selon les plans de l'architecte Gauthier sur un terrain acheté par la ville de Paris en 1818, il se situe exactement à l'emplacement de la léproserie appelée enclos Saint-Lazare. Avant même qu'il soit construit, l'hôpital du Nord reçoit dès 1841 le nom d'hôpital Louis-Philippe. Après la révolution de 1848 il est rebaptisé hôpital de la République. Redevenu l'hôpital du Nord en 1852, l'administration lui attribue finalement en 1853 le nom d'hôpital Lariboisière en souvenir des libéralités de la comtesse Élisa de Lariboisière. Née le 22 janvier 1794 à Paris, fille d'Antoine Roy, ministre des Finances à la Restauration, et épouse du comte de Lariboisière, fils du général d'Empire, elle s'était signalée de son vivant par ses libéralités. À son décès survenu le 27 décembre 1851, elle lègue par testament la plus grande partie de sa fortune pour la fondation d'un hôpital à Paris.
L'hôpital, alors l'un des plus beaux de Paris, est aussi très novateur en termes d'architecture : c'est en effet le premier site de type pavillonnaire construit en France, inspiré des idées développées par Jacques Tenon à la fin du siècle précédent. Il accueille ses premiers patients le 13 mars 1854. On le surnomme rapidement le Versailles du pauvre, car fréquenté en grande partie par la population défavorisée des quartiers avoisinants, dont les affections médicales banales sont souvent liées à l'alcoolisme ou aux grandes endémies. La création en 1905 d'une maternité lui permet d'accroitre sa capacité et de diversifier ses fonctions. Aujourd'hui, l'hôpital dispose de tous les services nécessaires à l'accueil des malades, aux investigations et aux traitements les plus diversifiés, y compris un service d'accueil des urgences, quelle qu'en soit la nature. En outre, les services constituent des ensembles permettant une prise en charge complète des patients : médicale, chirurgicale, en explorations ou en activités interventionnelles pour les maladies neurologiques, cardiologiques, hépato-gastro-entérologiques, gynéco-obstétricales ou encore de l'appareil locomoteur. Enfin, des activités très spécialisées s'y sont développées, principalement autour des atteintes vasculaires.
À la fin du XXe siècle, l'hôpital Lariboisière forme avec les hôpitaux voisins Fernand-Widal et Saint-Lazare un groupe hospitalier. C'est à Lariboisière que sont transférés les malades de Saint-Lazare à la fermeture de l'établissement en 1998. Depuis la grande réorganisation de 2020, l'ensemble Lariboisière-Fernand-Widal fait partie du groupe AP-HP. Nord - Université de Paris, avec les hôpitaux Beaujon, Bichat-Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier, Robert-Debré, Saint-Louis, l'EHPAD Adélaïde-Hautval (jusqu'à fin 2021) et, depuis le 1er janvier 20025, l'hôpital Villemin-Paul-Doumer. Un projet de restructuration du centre hospitalier est en cours, prévoyant la construction de nouveaux bâtiments destinés aux activités hospitalières et médicotechniques, et la rénovation des anciens, réservés aux activités ambulatoires, de recherche ou tertiaires. Lancés en 2019, ils doivent se poursuivre jusqu'en 2027 et entraîner la vente des terrains situés à l'ouest de la parcelle pour en faire des logements, finançant ainsi le projet, et le transfert sur le site de la plupart des activités de l'hôpital Fernand-Widal. L'établissement est en partie protégé au titre des Monuments historiques.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital Lariboisière de 1953 à 2002. On y voit principalement les bâtiments constituant l'hôpital, l'aménagement intérieur des différents services ainsi que la prise en charge des patients. Quelques photographies des activités du personnel hospitalier ainsi que d'évènements (inauguration de nouveau service, visites de personnalités, ...) viennent compléter cet ensemble. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

Photographies de l'hôpital Jean-Verdier

L'ensemble de photographies décrites dans cet instrument de recherche illustre la construction de l'hôpital dans les années 1970, l'évolution des bâtiments et du site, l'aménagement intérieur, l'équipement matériel ainsi que la prise en charge des patient

Photographies de l'hôpital Jean-Rostand

En 1976, l'Assistance publique est sollicitée par le ministre de la Santé, le préfet du Val-de-Marne et le maire d'Ivry-sur-Seine, pour reprendre le centre hospitalier privé d'Ivry (CHPI), construit en 1974 et mis en liquidation judiciaire. Baptisé hôpital Jean-Rostand, le nouvel hôpital public ouvre ses portes en 1978 dans les locaux du CHPI rénovés. Administré par le directeur de l'hôpital Charles-Foix, il possède alors trois secteurs d'activité indépendants : un service de chirurgie générale, une antenne de gynécologie-obstétrique et une antenne d'arithmologie cardiaque rattachée à la Pitié-Salpêtrière. L'hôpital Jean-Rostand a fermé ses portes en 2009.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital à la fin des années 1970 lorsqu'il est repris par l'AP-HP, jusque 1995. On y voit les différents bâtiments ainsi que les activités de soin proposées par l'établissement.

Photographies de l'hôpital Hérold

Ce versement est constitué de photographies en noir et blanc et en couleur de l'hôpital Hérold. Les photographies représentent principalement les bâtiments constituant l'hôpital à diverses périodes. S'y ajoutent quelques photographies de services, d'équip

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