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Album relié en cuir, pages cartonnées, avec jaspage doré et fermeture métallique contenant 36 photographies dont 18 photographies supplémentaires sont conservées hors de l’album sous pochettes plastiques. Portraits des membres de la famille Breuil non identifiés hormis Henri Breuil (1888-1971) avant la Seconde Guerre Mondiale. Photographies de divers formats et divers matériaux d’impression, collages et découpages. Plusieurs photographes sont identifiables : Michel Berthaud (1845-1912), Joseph Emery-Dufour (1820-1869), Émile Chesnay (1858-1916), Chrétien Socley (1824-1885), Théodore Schahl (1828-1897), Jules Mazillier (1859-1904), Remy Gorget (1857-...), Antoine Guipet (18..-18..), Chapelle Phot. ainsi que deux compagnies : la Photographie Coopérative et la Photographie Principale.

Jean Henri Breuil, maître chocolatier et collectionneur, bibliophile, numismate et amateur d'art né à Dijon en 1888 et mort en 1971. Manuscrits et imprimés concernant la Bourgogne et l'histoire de Dijon, reliures remarquables. Estampes : Estampes : vues de Dijon et autres villes. Photographies : Dijon, guerre 1939-1945. Plaques de verre et négatifs sur la chocolaterie Breuil. Négatifs de vues de paysages, villages et châteaux de Bourgogne, principalement Côte-d'Or. Vignettes de chocolat. Médailles et monnaies

Album de 374 photographies de la Seconde Guerre Mondiale illustrant principalement l'occupation de Dijon par l'Allemagne nazie jusqu'à la libération de la ville le 11 septembre 1944. De nombreux clichés ont été pris « en cachette ». L’album représente la vie sous l'occupation avec l’installation des soldats allemands dans les lieux publics et leur présence dans les rues à travers les défilés armés, les véhicules de guerre et les distributions de nourritures. En 1944, la libération est marquée par l’arrivée de diverses forces armées et des maquisards de Côte-d’Or. Photographies de divers formats, majoritairement en noir et blanc et quelques sépias.

Cet album de 302 photographies a été constitué par la famille Breuil et illustre de nombreux lieux dijonnais de la fin du XIXème siècle au milieu du XXème. Aucune donnée n'est disponible sur la constitution de l’album. Les photographies sont globalement organisées selon les lieux qu’elles représentent. Une liste des tirages ainsi qu’un article du Bien Public publié le 20 août 1965 accompagnent l’ouvrage. Certains tirages de vues anciennes reproduisent des cartes postales, des dessins ou des plaques de verre. On trouve des vues panoramiques de la ville, des monuments, quelques évènements comme l’inauguration de la statue de François Rude en 1896 ou la célébration de la fête nationale, rue Berbisey. Les modifications urbaines apparaissent au fil des images : l’apparition du tramway, les travaux de repavement de la rue de la Liberté, l’ajout de la fontaine Place Rude ou encore la démolition de la cheminée du marché aux cuirs. Certaines photos s’arrêtent sur des détails de la ville : des commerces, des portes d’hôtels particuliers, des immeubles, des transports (omnibus), des affiches… etc. Nous pouvons lire quelques annotations évoquant des informations factuelles sur les lieux (« emplacement du ciné actuel » page 16), les dates, les noms de rues ou places disparues, certaines remarques sont illisibles.

Ensemble de 800 photographies prises par Jean Henri Breuil (1888-1971). A la déclaration de guerre en août 1914, il est étudiant en médecine. Incorporé dans le 27ème régiment d’infanterie en tant que cycliste, il prend de nombreuses photographies du front. Démobilisé en août 1919, il reprend la chocolaterie Duthu-Tuxerand de son père.

433 plaques de verre au gélatino-bromure, négatifs et positifs de divers formats. Photographies de Dijon, de vacances, de voyages, de familles, de paysages, d’une course de voitures, de la Grande Guerre et d’architecture religieuse (Cluny)